Esprits de la brousse et art africain dans les rites du Poro Dès l'apparition du masque africain landaï , les initiés se rendaient dans la forêt afin d'y séjourner un mois durant lequel ils seraient enseignés. Au terme de ce parcours, ils seront soumis à une "dévoration rituelle" suivie d'une "renaissance symbolique". Ce lourd masque planche doté de cornes présente un volume frontal rectangulaire surmontant une face plane sur laquelle de minuscules orifices forment les yeux et la bouche. Sa surface rehaussée de motifs gravés est empreinte d'un enduit blanchâtre ayant éteint l'ocre-rouge sous-jacent. Les Toma de Guinée, appelés Loma au Libéria, vivent au sein de la forêt, en altitude. Ils sont réputés pour leurs masques-planches landaï destinés à animer les rites ...
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Vendu
La fonction judiciaire dans l'art africain du Gabon Le nez constitue ici l'élément majeur de ce masque africain. Son arête se prolonge de deux sourcils jointifs, en coeur, abritant des cavités dans lesquelles deux minuscules yeux ont été percés. Le dessin de la bouche se fond jusqu'à disparaître dans le menton. Les masques Ngil Fang revêtaient une fonction judiciaire, mise en évidence par la sévérité des sourcils saillants et les minuscules incisions à la place des yeux, qui conféraient une solennité toute particulière à ces sculptures tribales. Ils étaient portés par les autorités (notables) en charge de désigner les responsables de délits. La culture Fang est facilement reconnaissable dans de nombreux phénomènes typiques que l’on retrouve partout où s’est ...
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Les masques de la danse okuyi dans l'art africain. Une coque sommitale triangulaire, ciselée de petites nattes, compose la coiffure de la jeune fille représentée. Sous un front bombé l'un des yeux est mi-clos ; le nez délicat est subtilement sculpté, et des lèvres ourlées teintées de rouge s'inscrivent en relief. Des scarifications d'art tribal africain en damiers "mabinda" ornent également le front et les tempes. Une bande foncée ourle le visage. Patine mate veloutée. Le fard blanc rituel recouvrant le masque pouvait jadis être du kaolin mêlé à de la poudre d'os de défunts broyés, en particulier ceux de jumeaux décédés. Le rouge quand il est présent met en valeur les organes sensoriels ou les scarifications. Le pendant des masques okuyi sont les masques ikwara à patine ...
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Ex-collection art africain française.Canne de prestige, cet objet anthropomorphe accompagnait les déplacements de son propriétaire puis était fiché en terre. Sur le modèle d'une figure féminine longiforme stylisée dont les bras enlacent le bas-ventre, elle est dotée d'un second visage jumelé,qu'un cou annelé sépare, portant la coiffe conique de certains Babembé. L'objet est gravé de lignes parallèles entrecroisées, et de motifs linéaires discontinus évoquant les scarifications ethniques. Patine d'usage satinée et particulièrement veloutée. Résidus d'enduits de kaolin sur les visages. Peu de fissures de dessication. Installés dans l'actuelle République du Congo, les Béembé formaient à l'origine le royaume du Kongo, avec les Vili, Yombé, Bwendé et Woyo. Ils étaient sous la tutelle ...
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Art africain Galoa.Ce masque africain de faible profondeur affiche une surface lisse et veloutée sur laquelle des motifs triangulaires polychromes et des points de kaolin ont été appliqués. L'arcade sourcilière, dont la nervure est soulignée de blanc, surmonte des paupières plissées rappelant les masques africains des Bakwélé et Vuvi. Une étroite bouche forme un très léger renflement. Ce type de masques est utilisé par les initiés Okukwé de la région des lacs du bas-Ogoué afin de dévoiler les sorciers. C'est à la suite d'un rite divinatoire que le masque va procéder à la désignation du coupable. Ils étaient également exhibés lors des funérailles de chefs ou les évènements exceptionnels tels que la naissance de jumeaux. Les Galoa (ou Galwa), tribu voisine des Punu, Pounou, ...
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Art africain Yoruba. Sculptées selon les indications de l'Ifa transmises au devin , le babalawo , les statuettes d'art africain Ibedji jouaient le rôle de substitut au décès de l'enfant. Dotées de coiffures tressées agencées en haut chignon, ces statuettes qui se différencient par le sexe, la taille et la coiffure,sont nues,établies sur des socles circulaires, et disposent des profondes scarifications jugales de l'ethnie, de colliers de perles tubulaires autour des hanches et du cou, et de grappes de cauris nouées aux mains.Pigments bleu sur les coiffes. Fissures de dessication. Ces figures d'art tribal africain sont alors traitées comme l'aurait été l'enfant disparu. C'est la mère qui doit en prendre soin ; elle les oignent d'huile et les nourrissent régulièrement. Si elle ...
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Ex-collection art africain belge.Le sommet de cette trompe africaine munie d'une lanière de transport est constituée d'une statuette associée au culte de fécondité bwanga bwa cibola ayant également cours chez les Luba et Songye voisins. Ces sculptures féminines tribales étaient enduites de libations terreuses avant chaque rite, puis nettoyées. Parée de bracelets, de colliers, la maternité est aussi pourvue d'abondantes scarifications, pratique courante à la fin du XIXe siècle en Afrique centrale. Ces motifs symboliques sont repris sur les parois de l'instrument. Ces marques constituaient des signes de beauté à valeur symbolique, révélateurs de qualité physiques et morales hors du commun. En effet la beauté physique, traduite par les nécessaires chéloïdes, allait de pair avec ...
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Les Somptueuses coiffes Bamileke dans l'art africain traditionnel. Cette parure africaine de prestige, portée par les notables, arbore des plumes d'un ton bleu. C'est à l'occasion de la danse de l'éléphant, tso ,que les membres de la société Kuosi , Kwosi , arboraient ces impressionnantes coiffes. Elles étaient portées au-dessus d'un costume multicolore constitué d'un grand masque perlé doté de larges oreilles circulaires , mbap mteng ,d'une étoffe de tissu, ndop , ornée de fourrure de singe et d'une ceinture en léopard. Ces danses se produisaient au cours de cérémonies festives et de funérailles. Les chapeaux étaient autrefois confectionnés avec des plumes de perroquet,aujourd'hui de pintades sauvages, dont la rareté entraînait un coût élevé. Les plumes sont fixées à des ...
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Ex-collection art africain française.Ce masque africain Baoulé à deux visages que les coiffures différencient est sculpté à partir d'un volume arrondi. Cette sculpture tribale évoquerait la complémentarité homme-femme, mais ausi celle, bénéfique, des jumeaux. Masque lié aux cérémonies de divertissement du culte ndoma, sa surface est couverte d'une épaisse patine croûteuse. Les marques en relief, ngole,représentent les scarifications de l'ethnie. Ces masques portraits des Baoulé, ndoma , qui font partie de l'une des plus anciennes traditions artistiques baoulé et représentent fréquemment un personnage idéalisé , possèdent la particularité de se manifester à la fin des cérémonies de danses de divertissement.Ces dernières sont nommées, selon les régions, bedwo , ngblo , mblo , ...
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Ex collection privée belge d'art africain Jan Putteneers. Pièce sur laquelle on retrouve les constantes graphiques de l'art tribal africain des Songye : bouche portée en avant, nez en triangle. La charge magique est symbolisée par une corne placée sur le sommet de la tête. Pièce désacralisée, la corne a été cassée. Des plumes sont encore visibles autour la corne, vestiges des libations pratiquées sur ce fétiche. Deux colliers encerclent le corps ainsi qu'un morceau de cuir. Originaires du Shaba en République démocratique du Congo, les Songye sont apparentés aux Luba avec lesquels ils partagent des ancêtres communs.
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780,00 €
Masque africain lié aux cérémonies du Gelede du sud-ouest du Nigéria, il est composé d'un large casque représentant une tête coiffée d'une scène allégorique complexe. Des personnages dont l'un adopte une position acrobatique sont juchés sur un serpent discoïde. La gueule du reptile enserre l'un des sauriens placés à l'arrière de l'objet. Les physionomies des personnages, yeux globuleux et profondes incisions sur le visage, sont caractéristiques du style Yoruba. Sous la patine sacrificelle croûteuse,des teintes polychromes sont encore visibles. Une particularité dans l'art africain,le culte Gelede est devenu un patrimoine contemporain, sur base des traditions ancestrales: l'Unesco l' a inscrit au PCI ( Patrimoine Culturel Immatériel de l'humanité) en 2008 . Concernant les ...
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Les Somptueuses coiffes Bamileke dans l'art africain traditionnel. Cette parure africaine de prestige, portée par les notables, arbore des plumes d'un ton beige. C'est à l'occasion de la danse de l'éléphant, tso ,que les membres de la société Kuosi , Kwosi , arboraient ces impressionnantes coiffes. Elles étaient portées au-dessus d'un costume multicolore constitué d'un grand masque perlé doté de larges oreilles circulaires , mbap mteng ,d'une étoffe de tissu, ndop , ornée de fourrure de singe et d'une ceinture en léopard. Ces danses se produisaient au cours de cérémonies festives et de funérailles. Les chapeaux étaient autrefois confectionnés avec des plumes de perroquet,aujourd'hui de pintades sauvages, dont la rareté entraînait un coût élevé. Les plumes sont fixées à des ...
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Masque africain janiforme agrémenté d'une polychromie dont une patine brune a terni la vivacité, il arbore une crête arrondie agrémentée de motifs triangulaires. Ces derniers symbolisent les amulettes magiques des Bobo.Les masques sont repeints à chaque nouvelle saison de danse. Des caractéristiques communes sont à noter avec certains masques-heaumes des Markha, autre ethnie mandingue. Ces lourds masques, dont la conception s'articule généralement autour d'un casque hémisphérique doté d'une crête ou d'excroissances cornues se produisaient lors de rituels agricoles afin de rétablir l'équilibre de la terre. Leur signification était révélée au cours de l'initiation des jeunes garçons. Peuple mandingue dont la plus grande partie vit à l'est du Burkina Faso, mais aussi au sud du Mali, la ...
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Ex-collection art africain belge. Le Nkisi , nkishi (pl. mankishi ) est un fétiche protecteur des Songye qui, sur cet exemplaire, est doté d'un visage qui emprunte les traits du masque africain Kifwebe des Songye. Son corps se résume à un bloc quadrangulaire dont les bras sont plaqués sur le buste, mais également de bâtonnets articulés fixés au bloc central par des cordelettes. Attachée au cou, une épaisse collerette constituée de brins de raphia, de nattes en fibres végétales et en textile recouvre le volume de l'objet. Un double rang de perles tubulaires pare le cou du fétiche. Ces fétiches de protection destinés aux habitations sont parmi les plus prisés d'Afrique. Le Nkisi joue le rôle de médiateur entre dieux et hommes. Les exemplaires de grande taille sont la propriété ...
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Ex-collection art africain française.Cet exemplaire de masque africain Songye, le kikashi , dispose d'yeux saillants, évidés, étirés vers les tempes et d'une crête naso-frontale absente. La bouche tubulaire dispose d'un orifice. Des stries parallèles sont creusées sur la surface du bois, symbolisant le plumage et le lien avec la mort. L'effet spectaculaire est renforcé par la bichromie blanc/rouge néanmoins usée par le temps.Des zones d'abrasion et de légers manques sont à noter. Trois variantes de ce masque Kifwebe( pl. Bifwebe) ou "chasser la mort"(Roberts) se distinguent : le masculin (kilume) généralement avec une haute crête, le féminin (kikashi) avec une crête très basse voir absente, et enfin le plus grand incarnant la puissance (kia ndoshi). Ce type de masque, encore utilisé ...
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Ex-collection art africain française.Cette épée dont la lame se dédouble dispose d'un pommeau se divisant en cinq branches dans sa partie supérieure, et deux inférieures enserrant la lame. L'extrémité des branches externes s'achève en volutes, tandis que les trois centrales présentent un sommet arrondi. Cette arme provient des Dadiya du nord-est du Nigéria, et son usage se métamorphosa au fil du temps en monnaie d'échange. En Afrique, avant la période coloniale, les paiements n'étaient jamais effectués en pièces de monnaies .Les transactions se faisaient au moyen de cauris, perles, bétail, noix de kola, mais aussi les métaux, dont le fer plus particulièrement. Ces monnaies primitives servaient lors d'échanges commerciaux, sociaux, pour les dots en particulier, mais pouvaient aussi ...
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Les Ti-wara dans l'art africain.Ce serait un animal - génie appelé Ciwara qui aurait appris aux Bambara à cultiver la terre. Ces derniers se remémorent le mythe à travers la représentation stylisée d'une antilope hippotrague, dont l'appellation ci wara signifie "fauve de la terre". Ornée sur la tête et les flancs de lamelles de cuivre gravées au repoussé , les oreilles et le museau sont en outre agrémentés de pompons de fil de coton. Le sommet des cornes inclinées vers l'arrière est également gainé de cuir et de crin. Ces caractéristiques permettent de l'attribuer aux canons stylistiques de la région de Ségou. Patine brune mate et veloutée. Portés au sommet du crâne et maintenus en place par une sorte de petit panier, ces cimiers accompagnaient les danseurs au cours des rituels du ...
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Que serait le mobilier d'art africain sans leurs chaises à palabre. Très belle chaise Senoufo dôtée d'une patine miel foncé. Finement sculptée, le dossier est décoré d'un reptile. Les réparations indigènes attestent de l'ancienneté de la pièce.
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Objets d'ostentation dans l'art africain kuba Objet de prestige, cette pipe est composée d'un fourneau céphalomorphe dont l'intérieur est tapissé de feuilles de métal. Deux jambes, de part et d'autre, équilibrent l'objet. Un petit embout en bois achève le large tuyau. De fins clous en laiton soulignent le contour de la tête et le sommet de l'arête nasale, évoquant le raffinement des masques Kuba. Au début du XVIIe siècle, la culture et l'usage du tabac auraient été introduits en Afrique centrale par les Portugais. Selon Frobenius, les hommes du sous-groupe pyaang chez les Kuba attachaient une grand importance à ces objets décorés qui accompagnaient leurs déplacements et dont les femmes Kuba faisaient également grand usage. La société kuba extrêmement organisée et hiérarchisée ...
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L'art africain au coeur de la vie quotidienne. Comme de nombreux peuples en Afrique, les Baoulés décorent les portes de grenier en s'impirant du mythe fondateur afin de protéger les récoltes. On retrouve sur cette porte une représentation de statue royale avec une riche décoration inspirée du monde animal. Une soixantaine de groupes ethniques peuplent la Côte d'Ivoire, dont les Baoulé,au centre, Akans venus du Ghana, peuple de la savane, pratiquant la chasse et l'agriculture tout comme les Gouro dont ils ont emprunté les cultes et les masques. On peut remarquer que leur artisanat n'est pas effrayant. Les conditions de vie des Baoulé sont certainement parmi les meilleures de tout le pays et cela se lit sur leurs masques sereins et leur statuaire sophistiquée.
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Art africain chez les Lulua.Les différents types de statues Luluwa,Lulua, ou encore Béna Lulua, présentent de multiples scarifications,et glorifient les chefs locaux, la maternité , la fécondité et la figure féminine. Ce personnage arbore un ombilic proéminent et un bas-ventre strié, centre du corps et "objet de toutes les sollicitudes" ( La puissance du sacré , M. Faïk-Nzuji ) Des losanges, scarifications saillantes érogènes et symboliques, des cercles et des rectangles en damiers,embellissent des parties stratégiques de son anatomie. Un appendice sommital conique s'élève du sommet du crâne. C'est dans le sud de la République Démocratique du Congo que se sont installés les Lulua , ou Béna Lulua ,en provenance d'Afrique occidentale. Leur structure sociale, fondée sur les ...
Voir la fiche Sceptre anthropomorphe Lulua, Luluwa