Cet objet d'art africain, plat, finement ouvragé et surmonté d'une tête ronde, constitue l'un des quatres piliers de la structure de type palanquin formant porte-charges que les nomades accrochaient au dos des dromadaires. L' amchagab démonté, l'objet servait à fixer au sol la toile des tentes. La surface est très finement ciselée de motifs géométriques, d'arabesques et de frises, contrairement à l'envers, plutôt dépouillé. La patine lustrée adopte deux teintes de bruns, les bords externes ayant été soumis à une décoloration. Des fissures de dessication sont apparentes. Au Sahara, les Berbères de langue touareg vivent au centre et au sud, en Algérie, Libye, Niger, Tchad, Mali, Nigeria et Burkina Faso, tandis que les Maures de langue arabe sont établis dans l'ouest du Sahara, en Mauritanie, au Mali, et dans l'ouest de l'Algérie. Ils mènent une vie nomade, l'élevage de chèvres, moutons et dromadaires assurant leur subsistance. Pièce collectée par Monsieur J. Henry, ingénieur hydrologue expatrié, en mission pour l'état belge au Zaire et Burundi, aujourd'hui décédé, collectionneur avisé, homme érudit dont la patiente sélection des oeuvres témoigne également de son exigence esthétique.
Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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