Collection art tribal belge.Charmes rituels dans l'art africain Yaka. Ce type d'objet-talisman, porté en pendentif, était utilisé par le chef lors des chasses collectives, afin d'alerter son équipe ou son chien, afin de diriger la proie vers un but. Le sifflement était modulé grâce à l'appendice latéral. Le motif de la double tête est censé protéger les chasseurs contre toute influence occulte mettant en péril le résultat de l'entreprise. Le succès des chasses était en effet assuré par des spécialistes grâce à une large diversité d'objets rituels, sachets remplis de substances magiques protectrices, transportables, mais également assemblages de matériaux divers placés dans des abris. Patine sombre huilée, légèrement abrasée par l'usage. Hiérarchique et autoritaire, composée de redoutables guerriers, la société Yaka était gouvernée par des chefs de lignage disposant du droit de vie et de mort sur leurs sujets. La chasse et le prestige qui en découle sont l'occasion de nos jours, pour les Yaka, d'invoquer les ancêtres et de recourir aux rituels à l'aide de charmes liés à l'institution "khosi". La société d'initiation des jeunes est la n-khanda , que l'on retrouve chez les Kongo orientaux (Chokwe, Luba, etc...),et qui emploie divers charmes et masques dans le but de s'assurer une lignée vigoureuse. Vouant un culte spécial aux jumeaux, les Bayaka (Sing. Yaka) utilisent également des statues janiformes nommées yikubu liées aux rites communs aux garçons et aux filles. (C.M.Faïk-Nzuji, La puissance du Sacré ; Yaka , Arthur P.Bourgeois )
Vendu Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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