Collection art africain italienne Considérée comme un "bankishi", cette statue tribale serait dotée, dans la culture Luba, de puissants pouvoirs magiques et apotropaïques. Ces objets se présentent sous différentes formes, dont cette figure féminine fixée à partir du buste dans une calebasse dont la base évidée repose sur un cerclage en osier. La coiffe du personnage,composée d'un diadème et de chignon tressé porté dans la nuque, évoque les coiffures des femmes luba au début du XXe siècle. Sa position , mains positionnées près des seins, rappelle que les secrets de la royauté appartiennent aux femmes grâce à leur rôle d'intermédiaire politique et spirituel. Son abdomen est scarifié de motifs en losanges, critères de beauté essentiels. Une cordelette de fibres végétales, enroulée sur le sommet du fruit, forme un pagne à la figure qui le surmonte. Une frange de plumes d'oisillon garnit également son pourtour. Cet objet était utilisé dans le cadre de l'association du Bugabo, liée à la chasse, à la guérison et au combat. Il était d'usage, lors des rituels, de remplir la calebasse d'ingrédients magiques dans le but de renforcer son pouvoir. Les ingrédients utilisés produisaient un son lorsque l'objet était agité, et n'était scellé qu'à la fin de la cérémonie. (Luba, Roberts) Fissures de dessication, cassure médiane de la calebasse sous le tressage en osier.
Vendu Vendu à 100.00 € Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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