Ex-collection art africain française.Cette statue simiesque porteuse de coupe se distingue ici grâce à sa morphologie toute en finesse. Il existe plusieurs représentations du même type, dotées de noms différents selon l'usage qui en est fait. Ils ont été erronément nommés Gbékré (souris) à cause "de la mauvaise compréhension de Delafosse de deux cultes" (Boyer, "Baulé" 5Continents). Souvent liés aux culte Mbra de divination et de possession, ils appartiennent au groupe des "êtres-force" ou amwin, intermédiaires entre Dieu et les hommes et donnés aux Baoulé et Senoufos par leur Créateur, tout comme les masques sacrés dont ils partagent la large mâchoire béante. Il s'agirait également d'une divinité mineure du nom d' aboya associée au culte Mbra, et parfois encore une figure associée au culte mbotumbo ("babouin") des rites agraires annuels. Patine satinée, dépôts granuleux localisés. A visée propitiatoire, ces sculptures devaient constituer l'habitacle des esprits auxquels des offrandes étaient présentées et sur lesquelles des libations étaient pratiquées. De véritables crânes de singes formaient fréquemment la tête du personnage. Les sculptures étaient conservées dans les villages, mais les pratiques rituelles se déroulaient en brousse, et parfois au centre du cercle de danse. Certaines ne devaient cependant ne jamais être vue des femmes, au même titre que certains masques.
Vendu Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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