Ex-collection art africain française. Symbole de complémentarité, ces sculptures africaines appariées rappellent la statuaire baoulé. Etablies sur des jambes puissantes, trapues, les effigies sont striées de marques traditionnelles associées à leur rang. Le cou annelé et la coiffure en cimier forment des critères de beauté koulango. Des pigments faiblement polychromes relèvent les motifs des coiffes, contrastant avec la patine brune. Patine satinée mouchetée de pigments clairs. Fissures et érosions sur les têtes. Nommés Pakhalla par les Dioula, les Koulango formaient les Loron dans le territoire voltaïque. Les chefs Dagomba du royaume de Bouna les auraient ensuite qualifiés de " Koulam " (singulier : koulango , sujet, vassal). Leur histoire complexe a engendré une culture non moins complexe. C'est entre le Burkina Faso et le Comoé, au nord est de la Côte d'Ivoire, que s'étend leur territoire. De religion fétichiste animiste, ils s'adressent à leurs ancêtres et aux esprits de la nature par l'intermédiaire de sculptures dans lesquelles les âmes de ces esprits sont censées résider.
Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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