Ex-collection art africain belge Cette figure féminine figure une jeune femme Ejagham ou Boki de l'ouest du Cameroun parée de ses atours et tatouée pour la danse traditionnelle. Sa coiffure illustre l'une des constructions capillaires élaborées des jeunes filles marquant la fin de leur période de réclusion initiatique ou en l'honneur de cérémonies festives. Cette rare sculpture se distingue cependant par sa charge magique sur l'abdomen, dans un orifice obturé par du verre. Des talismans sous la forme de coquillages, de graines et de sacoches complètent le tout. La surface est imprégnée d'une teinture dont les résidus forment une patine tachetée granuleuse. Kpe, Ngbe chez les Aro, utilisaient ce modèle de cimiers pour les cérémonies d'initiation ou les funérailles des membres de l'association, mais aussi au cours de rituels agricoles. La coiffure représenterait celle des jeunes femmes à l'issue de leurs réclusions traditionnelles au cours de laquelle la danse Nkim leur était enseignée. D'autres groupes de danse, tel l' Ikem , portaient toujours ces masques dans les années 2000. (Arts du Nigéria revisités, N. Barley)(Arts du Nigéria, 5Continents, A.Lebas) ("Africa", Ed. Prestel, T. Phillips ; "Arts du Nigéria revisités", N. Barley ; "Arts du Nigéria" 5Continents, A.Lebas )
Vendu Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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