Ex-collection art africain belge.Ces statues tribales, charmes rituels appartenant aux lignages et assurant une protection contre les ennemis, étaient réalisées suivant les instructions du Nganga ngoombu et du commanditaire de l'objet. Ces sculptures étaient ensuite activées à l'aide de rituels et de formules incantatoires, et d'ajouts sous la forme de talismans. La coiffe est celle des chefs de terre, le nez affecte une forme en pointe retroussée caractéristique. Ces sculptures étaient souvent suspendues dans les cases. Patine brun moyen satinée. Fissure de dessication, érosions. Hiérarchique et autoritaire, composée de redoutables guerriers, la société Yaka était gouvernée par des chefs de lignage disposant du droit de vie et de mort sur leurs sujets. La chasse et le prestige qui en découle sont l'occasion de nos jours, pour les Yaka, d'invoquer les ancêtres et de recourir aux rituels à l'aide de charmes liés à l'institution "khosi". La société d'initiation des jeunes est la n-khanda , que l'on retrouve chez les Kongo orientaux (Chokwe, Luba, etc...),et qui emploie divers charmes et masques dans le but de s'assurer une lignée vigoureuse. Les ethnies Suku et Yaka, très proches géographiquement, disposent de la même structure sociale et politique ainsi que de pratiques culturelles similaires. Ils ne peuvent être différenciés que par leurs variations stylistiques. (C.M.Faïk-Nzuji, "La puissance du Sacré")( "Trésors d'Afrique" ed. Musée de Tervuren)("Yaka", 5Continents
140.00 € Possibilité de paiement en 2x (2x 70,0 €) Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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