Symboles de fécondité dans l'art africain traditionnel et rituel du Sénégal Etablie en Basse-Casamance, l'ethnie Diola est formée des Floup, Baïnouk, Mandjak, et Balante. Ils tirent leur subsistance de la culture du riz, consommé réduit en farine. Les Mandjak pratiquent le tissage. Les forgerons, issus d'une caste de deux familles,travaillent également le bois et seraient censés transmettre la lèpre et la guérir. La vie artisanale des Diola s'illustre par la réalisation de bijoux, parures d'apparat, tissage, vannerie , travail du cuir et du métal. Outre la fabrication d' une abondante vannerie, les Diola travaillent non seulement la terre cuite dans un but utilitaire mais aussi rituel, les cultes animistes se maintenant malgré la présence de l'Islam. Les étapes de la fabrication de cette poterie naturaliste, pièce unique réalisée par la potière Seyni Camara, figurent de la page 128 à 133 dans l'ouvrage "Les Mains du Monde "de Jacques Anquetil , homme de théâtre devenu maître tisserand initié chez les Dogon, président des Métiers d'Art français, auteur d'"Afrique, les mains du monde" aux éditions Solar et "l'Afrique Noire" aux ed. Dessain et Tolra. L'oeuvre se distingue également à la page 51 dans l'édition de Dessain et Tolra.
Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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