L'art africain des peuples Wé et ses masques africains guerriers Les éléments composant la physionomie de ce visage abstrait se dédoublent de façon spectaculaire. Un faciès belliqueux en résulte, composé de cornes et d'yeux tubulaires disparates. Des éclats métalliques animent la patine foncée. Le front quant à lui évoque un casque guerrier, typique de ces masques censés provoquer l'effroi. Une peau animale la gaine, surmontée d'un fruit séché et de cornes. La barbe de raphia et de crins dissimule grelots et clochettes. C'est principalement dans l'Ouest de la Côte-d'Ivoire que les Bété emploient des masques dont le style a été influencé par la société des masques gla glaé des populations Wobé et Guéré , ensemble dénommé Wé ou "les hommes qui pardonnent ...
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Vendu à 245.00 € Trouver un objet similaire
Collection art africain belge.Réalisés dans de l'os ou de l'ivoire ou sculptés dans du bois, et déchiffrés par les seuls initiés grâce au contexte de leur utilisation rituelle, les masques et statuettes des Lega renvoyaient le plus souvent à des proverbes et dictons : Petite figure africaine aux volumes tassés, établie sur des jambes circulaires, crénelées, elle dispose de bras réduits faisant écho aux membres inférieurs. Les scarifications traditionnelles rendues par les détails punctiformes, le cou enserré d'un large torque ouvragé, la physionomie aux prunelles exorbitées, et la patine jaune doré que les onctions d'huile et l'usage ont contribué à laquer et lustrer, contribuent à faire de cette pièce un objet d'exception antérieur aux réglementations sur le commerce de ...
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Vendu à 490.00 € Trouver un objet similaire
Ex-collection art tribal belge.Abondance de sculptures décoratives dans l'art africain kuba. Dotée d'une anse et soutenue par deux figures cariatidiques établies sur une base circulaire, la coupe est gravée de motifs décoratifs géométriques empruntés aux scarifications, également repris sur les textiles en raphia shoowa. La frise imbolo , composée de lignes entrelacées, garnit les bords de la coupe. Différentes formes de coupes furent sculptées dont l'ornementation cherchait à glorifier les qualités de leurs propriétaires. Patine mate abrasée. La société kuba extrêmement organisée et hiérarchisée plaçait en son centre un roi ou nyim inspirant la statuaire de l'ethnie. Celui-ci était considéré comme d'origine divine. A la fois chef du royaume et de la chefferie ...
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Vendu
Objet de divination tel une oeuvre d'art africain. Objet usuel de forme anthropomorphe. Ainsi le corps sert de support à la tablette. La tête est typique avec sa coiffe aux oreilles larges, on retrouve également les scarifications autours de la bouche. La partie inférieure a été érodée par le temps, ne subsistent que les genoux.Sur la table même de divination, de nombreux symboles sont encores marqués. Le sommet de la table est souligné d'une bande verte. L'objet est accompagné de son stylet retenu par une simple cordelette. Les Mumuye sont une ethnie peu connue, on les estime à environ 400.000 individus. Les connaissances actuelles tendent à affirmer que ces statues avaient un rôle social très important au sein de la communauté et étaient utilisées dans la ...
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Vendu à 160.00 € Trouver un objet similaire
Ex-collection art africain française. Un cou massif est surmonté d'un visage à l'expression volontaire. La barbe rectangulaire surplombe un corps dont l'abdomen a été évidé pour contenir la charge mystique appelée "Bonga". Une différence de teinte entre le corps et les jambes démontre l'ancienneté de cette figure Buti Teke hermaphrodite (aucun sexe apparent). De même ce corps fut à l'origine enveloppé d'un tissu qui maintenait la charge dans la cavité abdominale. L'âge de la pièce explique l'absence actuelle de ce tissu. Le visage et le cou sont enduits d'une patine croûteuse sacrificielle. Etablis entre la République démocratique du Congo et le Gabon, les Téké étaient organisés en chefferies dont le chef était souvent choisi parmi les forgerons. Le chef de famille, mfumu , ...
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Ex collection art africain belge. Toujours de grandes tailles, minimum 1m50, ces pièces se singularisent par une grande polychromie. Le tronc fait office de réceptacle ouvert à l'arrière tandis qu'il est accompagné de petits bras et jambes. Une tête surmonte le tout. Les traits sont simplifiés bien qu'une bouche agrémentée de dents soit souvent présente. L'arête du nez est visible et crénelée. Les oreilles quant à elles se dessinent dans le prolongement du crâne. Nommées Bonganga ou Efombe selon les auteurs, ces cercueils anthropomorphes étaient destinés à accueillir la dépouille de dignitaires de l'ethnie Ntomba. Les points de vue divergent quant à l'origine exacte de ces cercueils. En effet, Engels les décrit en premier et les attribue aux Ngata qui ne seraient en fait, ...
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Paire de jumeaux Ibedji, ou quand la gémellité s'inscrit dans l' art africain . Les coiffes portent la teinte bleue magellan signe de la sacralisation des pièces. Autour du cou, les statues sont ornées de colliers. Sur leurs corps, on retrouve de belles traces de préemption. Dans la langue du peuple Yoruba, Ibedji veut dire jumeau: Ibi pour né et Eji pour deux. Ils représentent la figure d'un jumeau décédé. Cet Ibedji est alors considéré comme l'aurait été l'enfant disparu. C'est la mère qui doit s'occuper de l'Ibeji ; elle peut le laver et le nourrir régulièrement. Si elle meurt, c'est le jumeau restant qui prend le relais.
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Les Yoruba, plus de 20 millions, occupent le sud-ouest du Nigéria et la région centre et sud-est du Bénin sous le nom de Nago. Ils sont patrilinéaires, pratiquent l'excision et la circoncision. Les représentations de cavaliers sont très fréquentes dans l'art africain yoruba, et pour cause, il s'agit du thème central de l'histoire nommée "La mort et le cavalier du roi". Cette fiction raconte les funérailles du défunt roi d'Oyo, ancien état africain fondé au XVème siècle, voisin du royaume de Dahomey, et la tradition selon laquelle son cavalier, Elesin, doit se suicider dans les trente jours suivant le décès du roi afin de suivre en bonne et due forme le dogme religieux yoruba. La mort du cavalier est en effet destinée à garantir au roi un sauf conduit vers sa nouvelle ...
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Ex-collection art africain française.D'un masque sphérique, creusé d'orifices pour les yeux, s'élève une effigie stylisée d'un oiseau mythique fréquemment identifié comme étant le calao, ou Setien , faisant partie des cinq animaux de la cosmogonie Senoufo. Son long bec effilé, "interprété comme la figuration de l'organe sexuel mâle" pérennisant la vie de la collectivité, revient élégamment effleurer le poitrail bombé symbolisant la maternité. Les pattes épousent le dôme du masque. Fissures de dessication restaurées in situ au moyen d'agrafes métalliques, ancienne patine sombre mate, veloutée, localement abrasée sur un bois clair. Les Senoufo , nom qui leur a été attribué par les colons français, sont majoritairement composés d' agriculteurs qui se sont dispersés entre le ...
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Ex-collection française art africain.Ces figures positionnées dos à dos ont été sculptées dans un bois ensuite badigeonné d'un enduit huileux noirâtre. Le matériau s'est fissuré et des xylophages, maintenant éradiqués, ont laissé leur empreinte sur le visage de l'un d'entre eux. Les traits naturalistes sont dotés d'yeux proéminents sous lesquels les joues sont scarifiées. Les Bateba , effigies de bois, étaient placés sur l'autel après un rituel pour devenir le réceptacle d'un esprit de la brousse, le Thil, et devenir ainsi un être actif, intermédiaire qui lutte contre les sorciers et toutes autres forces néfastes. Lorsqu’ils sont honorés, ces esprits manifestent leur bienveillance sous la forme de pluies abondantes, de bonne santé, de naissances nombreuses ; Ignorés, ils la ...
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Vendu à 280.00 € Trouver un objet similaire
Ex collection art africain belge. Nommés Bonganga ou Efombe selon les auteurs, ces cercueils anthropomorphes étaient destinés à accueillir la dépouille de dignitaires de l'ethnie Ntomba. Les points de vue divergent quant à l'origine exacte de ces cercueils. En effet, Engels les décrit en premier et les attribue aux Ngata qui ne seraient en fait, selon Hulsaert ultérieurement, que des Ntomba vivant dans le village de Wangata wa Ibonga, RDC. D'après Engels, la création de ces pièces funéraires se faisait selon un rituel précis : une association fermée du nom de bonganga constituée d'un sculpteur et d'un groupe d'hommes accompagnés de leurs épouses y oeuvrait pendant plusieurs mois au sein d'un camp provisoire nommé esata dans la forêt, à l'écart du ...
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Ex-collection art africain belge. Ces masques africains d'une esthétique très épurée dont la face concave projette les traits, sont toujours empreints d'une grande sérénité. C'est une des caractéristiques des masques Dan. Des fentes palpébrales arquées permettant la vision du danseur. Des lèvres charnues en losange entrouvertes font saillie. Une patine noire, particulièrement satinée, présente des zones éclaircies par l'usage, couleur miel. Contours rythmés de perforations régulières prévues afin de fixer la parure de raphia devant dissimuler le porteur. Le masque dit "moqueur" appelé Déanglé définit un idéal de beauté et de bienveillance car il est sculpté en l'honneur des jeunes filles du village ou d'hommes renommés.
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Ex-collection art africain belge.Cette tête africaine Nok est accompagnée de son test de thermoluminescence pratiqué en 1996 par le laboratoire allemand Ralf Kotalla ( TL n° 961155) qui confirme une ancienneté de plus ou moins 2 200 ans. Estimée en salle de vente entre 3.500 et 4.000 euros, cette terre cuite africaine est issue de la collection Guy Mercier, consultant pour le groupe Solvay, et transmise de génération en génération. Guy Mercier entreprit au début du XX° siècle de rassembler une vaste collection d'art tribal africain. Tout en rayonnant en Afrique de l’ouest et centrale dans le cadre de son travail, et récoltant des œuvres in-situ, la majorité de sa collection est cependant issue de « cabinets de curiosité » qui ont foisonné dans les capitales européennes pendant ...
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Ex collection art africain belge. Cette canne est le symbole matériel du chef. Elle est surmontée d’un personnage féminin Katielo qui est la déesse mère protectrice. Sur le cou étroit repose, décalé vers l'avant, le crâne à la mâchoire prognathe. Les bras sont fléchis, les mains posées sur les genoux. Du sommet du crâne se détache une crête sagittale ciselée. En son centre, la canne porte des traces de préhension. Le bas de la canne est recouvert de fer ce qui permet de la planter dans le sol. C’est le grand-père d’Emile, Abel Robyn, qui débuta la collection en 1850. Celle-ci fut transmise sur trois générations. Au décès d’Abel en 1895, son fils, Jérôme Robyn hérita de cette collection qu’il étendit jusqu’à sa mort en 1968. ...
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Ex-collection art africain belge. Cette coupe rituelle africaine dispose de figures en ronde-bosse illustrant des condamnés, offerts en sacrifice au dieu Nzambi. Le personnage principal est une femme agenouillée, attitude de supplication. Une tête décapitée figure également en offrande sur le socle. Les figures miniatures sont entravées par les poignets et leur cou est entouré de cordelettes de coton, en référence symbolique à l'acte de "nouer". Les ingrédients magiques "bilongo" sont dissimulés dans le réceptacle scellé par un miroir situé sur l'abdomen de la statue et de la figure du sacrifié au sommet. Les sorciers nganga , à la fois guérisseurs, avaient en charge les activités religieuses et la médiation envers le Dieu appelé Nzambi par l'intermédiaire de ces figures ...
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Ex collection art africain anglaise. Les têtes d'autel sont des pièces célèbres dans l'art bénin. À l'instar des autres bronzes, elles étaient coulées à l'aide de la technique de la cire perdue. Ces pièces sont très chargées en détails et motifs. Cette tête royale aux traits réalistes dispose en effet de scarifications faciales et de nombreux ornements finement détaillés. Élément récurrent, la coiffe en ogive est imposante et superbement décorée. L'art du Bénin est décrit comme un art de cour car il est étroitement associé au roi, connu sous le nom d'oba. La tradition des objets de cours en bronze d'Ifè remonte au 14ème siècle. Les nombreuses têtes et statues en bronze créées par les artistes de Bénin étaient réservées à l'usage exclusif des ...
Voir la fiche Grande tête d'autel royal Benin en bronze
Les amateurs d'art africain apprécient le travail du bronze au royaume benin pour son extrême finesse.Représentation de l'Oba en tenue de guerre. Scène après le combat, on retrouve en haut à gauche les têtes coupées des prétendants à la fonction royale. Ces plaques étaient conçues pour être vues comme des tableaux offrant des images de l'entourage royal. A l'occasion, elles servaient aussi lorsque se posait un problème d'étiquette. L'art de la fonte à cire perdue atteint sa perfection par la représentation de ces scènes décrivant la vie au palais.
Voir la fiche Plaque en bronze Bini Edo
Vendu à 1650.00 € Trouver un objet similaire
Ex-collection art tribal belge. Les coupes de divination dans l' art africain Etrange effigie tutélaire masculine de porteur de coupe mboko , calebasse que l'on remplissait de kaolin, symbolisant la pureté et le monde spirituel. Chez les Luba, ces sculptures tribales représentant toujours une femme étaient utilisées par différentes sociétés, plus généralement par les médiums de la société de divination Kilumbu , Bilumbu , ou par les guérisseurs de la société Buhabo . Les devins Mbudye y avaient également recours. Le visage dénote cependant ici par ses traits significatifs du style des Hemba et Kusu , et un collier de barbe en lien avec un ancêtre divinisé masculin. Les Kusu établis sur la rive gauche de la Lualaba ont en effet emprunté les traditions artistiques ...
Voir la fiche Porteur de coupe Hemba Kusu
Cavalier benin en bronze. L' art africain du Bénin est décrit comme un art de cour car il est étroitement associé au roi, connu sous le nom d'Oba. La tradition des objets de cours en bronze d'Ifé remonte au 14ème siècle. Les nombreuses têtes et statues en bronze créées par les artistes du Bénin étaient réservées à l'usage exclusif des habitants du palais royal et, le plus souvent, placées sur des autels consacrés par chaque nouvel Oba. Ces autels de forme rectangulaires étaient surmontés de têtes, de statues, de défenses d'ivoire sculptées, de cloches et de bâtons. Ils servaient à commémorer un oba et à entrer en contact avec son esprit.
Voir la fiche Figure équestre royale Bini Edo
Ex collection art africain belge. Ce type de cloches était utilisé lors de la manipulation et de l'activation d'un Nkisi par le sorcier ou Nganga. La musique produite par la cloche interpelle les forces des esprits. On retrouve ces objets dans la société d'initiation Khimba avec sur le haut de la cloche un personnage courbé en avant. Différents motifs géométriques recouvrent le corps de la cloche.
Voir la fiche Grelot Kongo Yombe Khimba
Art africain Baga. Ces sculptures anthropo-zoomorphes qui se distinguent par leurs proportions massives, disposent de la physionomie composite du masque d'épaules Nimba, Dimba, des Baga, par le fort nez busqué évoquant un bec d'oiseau, une longue crête sommitale, et des oreilles en fer à cheval. Ce dernier intervenait lors des festivités joyeuses et des cérémonies liées à l'agriculture.Dans ce cas les bras dépourvus de mains semblent soutenir la mâchoire du personnage dont la bouche tubulaire, dévoilant des incisions marquant les dents, semble émettre un souffle. Selon Christopher D.Roy (in "Art and Life in Africa", p.42), ce type de statues revêtaient une fonction protectrice. Placées en couple dans des huttes de chaume entre la forêt et le village, leur présence assurait la ...
Voir la fiche Couple de statues Baga Nimba