Ex-collection art africain française. Surmonté d'un calao aux ailes déployées sur lesquelles des cornes viennent s'appuyer, ce masque africain du je, ou ye, est représenté abondamment orné. Cet exemplaire nommé Anoman, Lomane, (oiseau en baoulé) fait partie du quatrième des sept masques je qui dansait à l'origine autour du défunt et se penchait jusqu'à le toucher dans un but purificateur. Il apparaît aussi actuellement au cours de réjouissances. Patine polychrome abrasée. Fissure sur le contour postérieur. Les Yaouré sont un sous-groupe de la peuplade Akan présente en Côte d'Ivoire et au Ghana. Géographiquement proche des Baoulé et des Gouros, on ressent dans l'art yaouré l'influence de ces ethnies au travers du souci du détail et de l'esthétique. Les masques d'art africain Yaouré, ou Yauré, dont les Baoulé possèdent des modèles analogues, se divisent en deux groupes difficilement différenciables, les je, avec parfois adjonction de pigments colorés, et les lo , généralement à la patine sombre, qui interviennent au cours de cérémonies de funérailles ou tout autre rite afin de se concilier les faveurs des esprits "Yu". Les danseurs masqués Yoouré, Yahouré, ne devaient pas être vus des femmes, il était en outre interdit de les photographier.
Vendu Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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