Collection française d' art africain Portés sur la tête en cimier, les masques africains du Nigéria. Idéal de beauté féminine chez les Ejagham, la coiffure extravagante composée de quatre excroissances en volutes, garnies de cuir et amovibles, figure les extensions capillaires des jeunes filles à la fin de leur période de réclusion initiatique. L'ensemble a été enduit d'huile, la patine brune étant comme glacée. Le costume du danseur était quant à lui constitué d'un grand treillis de cordelettes en raphia, et, plus récemment, en tissu de coton. Les masques étaient enduits d'huile de palme avant utilisation, et placés à la lumière du jour afin que le cuir s'assouplisse et adopte un lustre satisfaisant. Les sociétés du léopard, telles que la société masculine Kpe, Ngbe chez les Aro, utilisaient ce modèle de cimiers pour les cérémonies d'initiation ou les funérailles des membres de l'association, mais aussi au cours de rituels agricoles. La coiffure représenterait celle des jeunes femmes à l'issue de leurs réclusions traditionnelles au cours de laquelle la danse Nkim leur était enseignée. D'autres groupes de danse, tel l' Ikem , portaient toujours ces masques dans les années 2000. (Arts du Nigéria revisités, N. Barley)(Arts du Nigéria, 5Continents, A.Lebas) ("Africa", Ed. Prestel, T. Phillips)
450.00 € Possibilité de paiement en 2x (2x 225,0 €) Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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