Ex-collection art africain belge. Ce masque présentant des similitudes avec les masques des Songye ne revêtait cependant pas la même fonction. Cette catégorie de masques africains plutôt rares sont nommés "bifwebe". Ils apparaissaient lors de funérailles et d'investitures. Il se produisait au cours des cérémonies rituelles de la société kazanzi , chargée de lutter contre la sorcellerie. "Bifwebe" (Sing. : kifwebe) signifierait d'ailleurs, selon C. Faïk-Nzuji, "chasser la mort". Porté doté d' une volumineuse collerette de raphia qui dissimulait le danseur, ce masque était généralement dansé en compagnie d'un masque zoomorphe. Chez les Luba le blanc est synonyme de relation avec le monde spirituel, par l'évocation de la lune qu'évoque la forme circulaire de l'objet. Les paupières globuleuses à demi-closes sont évidées, de même que des narines et une bouche en quadrilatère. Des rayures parallèles sont creusées sur la surface, qui étaient généralement enduites d'argile blanche. Patine mate et localement abrasée, discrets rehauts ocre rouge. Les Luba (Baluba en tchiluba) sont un peuple d’Afrique centrale. Leur berceau est le Katanga, plus précisément la région de la rivière Lubu, ainsi le nom (Baluba, qui veut dire « les Lubas »). Ils sont nés d’une sécession de l’ethnie Songhoy, sous la direction d’Ilunga Kalala qui fit mourir le vieux roi Kongolo vénéré depuis sous la forme d’un python. Au XVIème siècle ils créèrent un état, organisé en chefferies décentralisées, qui s’étendait de la rivière Kasaï au lac Tanganyika. Les chefferies recouvrent un petit territoire sans véritable frontière qui regroupe tout au plus trois villages.
Vendu Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
Vous pourriez aussi être intéressé par ces objets
Si votre offre est acceptée, l’objet sera placé en commande automatiquement. En faisant offre, vous reconnaissez avoir lu et accepté les conditions de vente.
Vous devez être connecté à votre compte pour pouvoir effectuer une offre. Me connecter