Ex-collection d' art africain belge. L'utilisation du terme yoruba, dérivé d'un mot haoussa qui désignait les yoruba du royaume septentrional d'Oyo, date du milieu du XIXe siècle, époque où il fut popularisé par les missionnaires. C'est surtout en faveur du royaume d'Oyo, qui étendit son hégémonie sur une grande partie de la région au XVIIe et XVIIIe siècle que s'est écrite l'histoire des Yoruba. La langue yoruba n'est pas homogène sur tout le territoire : elle est constituée de dialectes qui forment trois familles principales. Leur société est très organisée et dispose de plusieurs associations dont les rôles varient. Alors que la société masculine egbe renforce les normes sociales, l'aro fédère les agriculteurs. Le gelede a des visées davantage ésotériques et religieuse. Les notables se réunissent, eux, en une société appelée esusu. Cet oliphant est constitué d'une pièce de bois monoxyle gravée de motifs géométriques, dont l'extrémité supérieure s'achève en une sculpture en ronde-bosse, figurant une maternité à genoux. Son abdomen gravide,la pesanteur de la poitrine qu'elle soutient, et l'enfant qu'elle porte dans le dos, témoignent de fécondité. Son visage et celui de l'enfant portent les scarifications ethniques en usage chez les Yoruba. La position à genoux est récurrente dans la culture Yoruba,et dans l'art africain plus généralement, puisqu'il s'agit d'une attitude de supplication respectueuse dans le but d'obtenir une réponse aux prières. Le personnage fait alors fonction d'intermédiaire entre les hommes et les multiples dieux du panthéon Yoruba. Patine brun foncé, lisse et satinée.
Vendu Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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