Ex-collection art africain française. Toujours d'une taille oscillant entre 45 et 60 cm de haut, les statues relatives au culte Byeri s'illustrent par diverses sculptures anthropomorphes faisant office de "gardiens" et incarnant l'ancêtre. Le visage de cette figure masculine offre une bouche en moue dévoilant des dents limées. Sous les mains jointes, l'excroissance ombilicale renvoie au lignage. Patine semi-mate noire, manques. Les boites recelant les reliques d'illustres ancêtres étaient gardées par le plus vieil homme du village, l'"esa". Surmontées d'une statue ou d'une tête qui agissait comme gardien des boîtes "byeri", elles étaient stockées dans un coin sombre de la case, censées détourner les influences maléfiques. Elles étaient également utilisées durant les cérémonies d'initiation des jeunes gens liés à la société "So". Pendant les fêtes, les statues étaient séparées de leurs boîtes et portées en parade. Les peuples connus sous le nom de Fang, ou "Pahouins", qualifiés de guerriers conquérants, ont envahi par bonds successifs, de villages en villages, toute la vaste région entre la Sanaga au Cameroun et l'Ogooué au Gabon, entre le XVIIIe et le début du XXe siècle.Au fond de leurs cases, dans un recoin obscur et souvent enfumé, les chefs de lignages entreposaient précieusement leurs Byéri, les coffres à reliques et les sculptures qui les "surveillaient." La vie quotidienne des Fang comportait trois priorités : perpétuer l'identité sociale, subsister dans un milieu naturel hostile, dialoguer avec les défunts pour les éloigner des vivants. (Louis Perrois)
Vendu Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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