Ex-collection belge d' art africain .Ce fétiche Biteke (ou "figure sculptée"), dépourvu de bras, est enduit d'un agglomérat argileux emprisonnant trois figures similaires de taille réduite. Si les sorciers teke utilisaient une panoplie de sculptures vouées à la guérison ou la protection, les femmes en possédaient également dans le but de favoriser leur fécondité ou de protéger leur progéniture. Une restauration indigène a été effectuée sur l'un des pieds, encore gainé de caoutchouc. Patine mate, noire et ocrée. Etablis entre la République du Congo, la République démocratique du Congo et le Gabon, les Téké étaient organisés en chefferies dont le chef était souvent choisi parmi les forgerons. Le chefs de famille, mfumu , avait droit de vie ou de mort sur sa famille dont l'importance déterminait son prestige. Le chef du clan, ngantsié ,conservait quant à lui le grand fétiche protecteur tar mantsié qui supervisait toutes les cérémonies. C'est le puissant sorcier guérisseur et devin qui "chargeait" d'éléments magiques, contre rétribution, les statuettes individuelles. C'est aussi d'après ses directives que le culte était rendu aux ancêtres. Les statues sans charge magique étaient nommées nkiba, les statues janiformes incarnant des chefs pwaw .
280.00 € Possibilité de paiement en 2x (2x 140,0 €) Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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