Ex-collection art africain française. Agenouillée, une effigie féminine, "réceptacle d'un chef souverain défunt"( Luba, Roberts) soutient le plateau circulaire reposant sur sa coiffe cylindrique. Les scarifications saillantes en épis convergeant vers l'ombilic, "centre du monde" associé au lignage, celles du bas-ventre, la plénitude des volumes, symbolisent la fécondité. Ce tabouret nommé lupona ,ou kioni ou kipona , kiona , selon les sources, constitue le point de rencontre du souverain, son peuple, et des esprits et ancêtres protecteurs, où se mêlent symboliquement et spirituellement passé et présent. Il formait jadis l'assise sur laquelle était intronisé le roi mulopwe . Les sièges étaient disposés sur des peaux de léopard lors de l'investiture du nouveau chef. Ce n'est qu'après s'y être assis que son allocution revêtait un caractère royal et divin. En dehors de ces circonstances exceptionnelles, les sièges n'étaient pas utilisés et demeuraient entreposés dans des lieux tenus secrets. Patine brun foncé satinée, éclaircie sur les saillies. Restauration indigène sur la base (agrafes en métal) Le berceau des Luba (Baluba en tchiluba) est le Katanga, plus précisément la région de la rivière Lubu. Ils sont nés d’une sécession de l’ethnie Songhoy. Au XVIème siècle ils créèrent un état, organisé en chefferies décentralisées, qui s’étendait de la rivière Kasaï au lac Tanganyika. Les chefferies recouvrent un petit territoire sans véritable frontière qui regroupe tout au plus trois villages. Source "Africa, The Art of a Continent" ed. Prestel ; "Luba" F. Neyt.
Vendu Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
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