Ex-collection art africain belge Cette statue bisexuée, mêlant des caractéristiques tékés et bakongos, forme un support nkisi, et était utilisée selon Marc Léo Félix pour des rites thérapeutiques, propitiatoires, ou encore magiques. Au sein de divers groupes kongos, l'être à deux sexes est souvent associé à la société Lemba. Le personnage dispose dans chaque main d'objets cylindriques, gestuelle kongo (Manyangas, Lumbus, etc...). Sa tête est ronde et imposante, coiffée d'un chapeau à crête, et surmonte un buste étiré, à l'abdomen bulbeux, sur de courtes jambes trapues. Fissures et légers manques. Patine mate brune ocrée. Etablis entre la République démocratique du Congo et le Gabon, les Téké étaient organisés en chefferies dont le chef était souvent choisi parmi les forgerons. Le chef de famille, mfumu , avait droit de vie ou de mort sur sa famille dont l'importance déterminait son prestige. Le chef du clan, ngantsié, conservait quant à lui le grand fétiche protecteur tar mantsié qui supervisait toutes les cérémonies. C'est le puissant sorcier guérisseur et devin qui "chargeait" d'éléments magiques, contre rétribution, les statuettes individuelles ou nkumi. Selon les Téké, la sagesse s'absorbait et se stockait dans l'abdomen. C'est aussi d'après les directives que sorcier que le culte était rendu aux ancêtres. Ayant fait partie du royaume tio à l'instar des Tékés au cours du XVe siècle, les Mfinu devinrent autonomes dès le XIXe, regroupés en villages dirigés par le " mbé ". Leurs sculptures sont du même type que celle des Tékés, tout en différant quelque peu.
280.00 € Possibilité de paiement en 2x (2x 140,0 €) Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité
Vous pourriez aussi être intéressé par ces objets
Si votre offre est acceptée, l’objet sera placé en commande automatiquement. En faisant offre, vous reconnaissez avoir lu et accepté les conditions de vente.
Vous devez être connecté à votre compte pour pouvoir effectuer une offre. Me connecter