Collection art africain américaine.Les Vili, les Lâri, les Sûndi, les Woyo, les Bembé, les Bwende, les Yombé et Les Kôngo constituaient le groupe Kôngo , dirigé par le roi ntotela . Leur royaume connut son apogée au XVIe siècle avec le commerce de l'ivoire, du cuivre et la traite des esclaves. De même croyances et traditions, ils produisirent une statuaire dotée d'une gestuelle codifiée en rapport avec leur vision du monde. Chez les Kongo, le nganga se chargeait des rituels en activant une force spirituelle avec un nkondi (pl. nkissi). Le terme de nkisi fut ensuite employé pour désigner les notions de "sacré" ou "divin". La statuette, mains se rejoignant sur le sternum, semble intégrer la catégorie des Lumweno , conçue dans le but de protéger ce qui entoure la naissance de ...
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140,00 €
Ex-collection art africain allemande. Ce masque africain , d'inspiration vili, reprend des éléments des masques blancs des Punu. Au sommet l'extrémité de ce qui constituait une coiffure partagée en coques. Le visage porte des chéloïdes en damier. Patine mate abrasée. Présents le long de la côte gabonaise, les Vili se sont détachés du royaume Kongo au XVIe siècle et le royaume Loango devint un état puissant. A présent urbanisés pour la majeure partie, ils intègrent cependant encore des associations traditionnelles, dépendant du culte des ancêtres comme le Mbouiti ou le Bieri. Tout comme le groupe Kongo, afin de se protéger contre le sorcellerie et divers fléaux, ils produisent une grande variété d'objets rituels magiques du type nkisi. Leurs masques sont utilisés ...
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280,00 €
Ex-collection art africain suisse. Une tête en losange couronnée d'un diadème, offrant un profil plat, surmonte un corps puissant proportionnellement réduit, dont l'abdomen forme une saillie. Les jambes trapues, établies sur de larges pieds, s'élèvent d'un bloc rectangulaire. Patine noire croûteuse, fissures de dessication. Des flux migratoires ont mêlé au sein de mêmes territoires des Bembe , Lega , Buyu (Buye) ou Boyo , Binji et Bangubangu. Les Basikasingo , considérés par certains comme un sous-clan Buyu , ne sont cependant pas d'origine bembe , les travaux de Biebuyck ayant permis de retracer leur histoire. Organisés en lignages, ils ont emprunté l'association du Bwami aux Lega. Les traditions bembé et boyo sont relativement similaires : ils vénèrent les ...
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340,00 €
Collection art africain belge. Sculptées en coeur, les orbites de ce masque africain lega sont enduites de kaolin, enveloppant également le nez. La bouche est incisée, symolisant une dentition. Une barbe de raphia prolonge la mâchoire. Surface lisse, patine mate. Ce masque africain Lega indiquait le stade que son détenteur avait atteint au sein du Bwami, société d'apprentissage composée de différents grades,et que rejoignaient les épouses dont le conjoint avait accédé au troisième niveau, celui du ngandu . Masque avec la barbe: 46 cm. Au sein des Léga, la société du Bwami ouverte aux hommes et aux femmes,organisait la vie sociale et politique. Il existait jusqu'à sept niveaux d'initiation, chacun associé à des emblèmes. Suite à leur exode d'Ouganda au cours du XVIIe ...
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100,00 €
Ex-collection art africain belge. Figure africaine anthropomorphe taillée de façon très graphique. La tête au crâne plat est en prisme, les jambes hexagonales. Le pubis forme une proéminence inattendue. Patine lustrée,brun doré, érosions. La province du Lualaba comptait plusieurs ethnies proches disposant d'associations similaires. Les Mbole et les Yela sont connus pour leurs statues incarnant, selon D. Biebuck ,des pendus, nommées ofika . Le lilwa , association aux rites initiatiques dogmatiques avait pour coutume de juger et de condamner à la pendaison les coupables d'infractions aux règles imposées. Ces infractions allaient du meurtre à l'adultère en passant par la rupture du secret encerclant le lilwa . Déshonorés, les corps de condamnés ne jouissaient d'aucune ...
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290,00 €
Collection art africain française.Sculptées pour la plupart sur commande passée par une famille et dans ce cas disposées sur l'autel familial Tiré Kabou , les statues tribales Dogon peuvent aussi être l'objet de cultes de la part de toute la communauté lorsqu'elles commémorent, par exemple, la fondation du village. Ces statues, incarnant parfois le nyama du défunt, sont placées sur des autels d'ancêtres et participent aux différents rituels dont ceux des périodes de semences et de récoltes. Leurs fonctions demeurent cependant peu connues. Parallèlement à l'islam, les rites religieux dogon s'organisent autour de quatre cultes principaux : le Lébé , relatif à la fertilité, sous l'autorité spirituelle du Hogon ,le Wagem , culte des ancêtres sous l'autorité du patriarche, le ...
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190,00 €
Collection art africain belge. Un profil acéré, un long buste à peine renflé, et des jambes anguleuses s'achevant en pointes : cette statuette intègre la grande variété de style des sculptures vouées au culte Yanda. Patine brillante, brune aux reflets acajou. Autrefois désignés sous l'appellation " Niam-Niam " car considérés comme anthropophages, les tribus regroupées sous le nom de Zande , Azandé , se sont installées, en provenance du Tchad, à la frontière de la R.D.C.(Zaïre), du Soudan et de la République centrafricaine. D'après leurs croyances l'homme serait doté de deux âmes dont l'une se transforme à son décès en animal-totem du clan auquel il appartient. Leurs sculptures sont liées à leur société secrète depuis le début du XXe siècle, le Mani, exaltant ...
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Ex-collection art africain belge. Rare statue fétiche africaine féminine des Songye, à visée protectrice. Les bras sont classiquement positionnés autour d'un abdomen saillant. La particularité de ces fascinantes figures tribales réside le plus souvent dans le traitement anguleux de la forme, l'imposant visage triangulaire qui reprend parfois les traits du masque africain kifwebe, le rictus formé par la bouche,et l'attitude déportée vers l'avant du ventre bombé. Patine brillante, abrasions et fissures. Ces fétiches de protection destinés aux habitations sont parmi les plus prisés d'Afrique. Le Nkisi joue le rôle de médiateur entre dieu et les hommes, chargé de protéger contre différents maux. Les exemplaires de grande taille sont la propriété collective de tout un ...
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Incarnation du roi dans la sculpture d' art africain Kuba. D'origine divine pour ses sujets, le roi est représenté assis en tailleur sur l'estrade royale, ne pouvant toucher le sol. A la fois chef du royaume et de la chefferie bushoong, "nyim", des capacités surnaturelles issues de sorcellerie ou des ancêtres lui étaient attribuées. Il veillait dès lors à la pérénnité de ses sujets, que ce soit via les récoltes, la pluie ou la naissance des enfants. Ces attributs magiques n'étaient cependant pas héréditaires. Patine brune satinée. Au cours des derniers jours de la vie du roi, la statue commémorative était placée à son chevet afin qu'elle en capte l'énergie vitale car l'objet lui survivrait. Selon Cornet (1982), ces statues étaient destinées aux veuves du souverain car ...
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240,00 €
Ex-collection art africain belge. Masque africain d'initiation, Mbuya, disposant de larges paupières saillantes surmontant des pommettes osseuses, un nez légèrement retroussé, et une bouche entrouverte. Une excroissance en pic s'élève du crâne. Patine brune légèrement ocrée, veloutée. Manques sur les contours. Erosions. Hauteur sur socle : 46 cm. Les Pende occidentaux vivent sur les rives du Kwilu, tandis que les orientaux se sont établis sur les rives du Kasaï en aval de Tshikapa. L'influences des ethnies voisines, Mbla, Suku, Wongo, Leele, Kuba et Salempasu s'est imprimée sur leur large sculpture d'art tribal. Au sein de cette diversité les masques Mbuya , réalistes, produits tous les dix ans, revêtent une fonction festive , et incarnent différents ...
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Collection art africain belge. Miniature sculptée des Kongo , cette effigie africaine féminine incarne l'ancêtre du clan, figure médiatrice. L'enfant incarnerait la transmission matrilinéaire du pouvoir. Les Yombe ornaient leurs textiles, nattes et pagnes, de losanges en relation avec des proverbes glorifiant le travail et l'unité sociale. Ces effigies formaient fréquemment le motif sculpté au sommet des cannes de chefs. Patine brun foncé lustrée. Clan du groupe Kongo , les Yombe sont établis sur la côte occidentale africaine, dans le sud-ouest de la République du Congo et en Angola. Leur statuaire comporte de remarquables maternités. L'usage de ce type de sculptures demeure méconnu. Chez les Kongo , le nganga se chargeait des rituels en activant une force ...
Voir la fiche Statue féminine Kongo
160,00 €
Ex-collection art africain suisse. Ce masque africain incarnant le dieu Alunga était utilisé au cours du rituel tribal de la société masculine Kalunga , Alunga , exerçant un contrôle social sur le clan, et responsable des danses publiques et des cérémonies précédant la chasse. Evocation d'un esprit de la forêt, ce masque était conservé dans les grottes sacrées et c'est lors des fêtes associées à la chasse et aux cultes des ancêtres qu'il était exhibé. Patine granuleuse, fissures et manques au sommet. L'ethnie Bembe est un embranchement luba qui aurait quitté le Congo au XVIIIème siècle. Leurs société et tendance artistique sont empreintes de l'influence de leurs voisins de la région du lac Tanganyika, les Lega, les Buyu, etc. En effet, à l'instar des ...
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L' art africain dénombre deux types de statues Azande : Les statues Kudu , d'un hauteur comprise entre 30 et 50 cm représentent des ancêtres, et les statues Yanda de 10 à 20 cm, de forme animale ou humaine, ayant un rôle apotropaïque, exposées durant les rites divinatoires au cours des rituels de la société Mani . Petite figure féminine établie sur de solides jambes crénelées, qui dispose d'un buste menu, encadré de bras arrondis. Les pupilles creusées se logent sous des sourcils horizontaux, la bouche simplement évidée forme un léger rictus. Le personnage porte un bonnet de type toque. Patine sombre lustrée révélant le grain du bois. Autrefois désignés sous l'appellation " Niam-Niam " car considérées comme anthropophages, les tribus regroupées sous le nom de Zande , Azandé , ...
Voir la fiche Statuette Zande Yanda
Collection art africain belge.Etablie frontalement dans une posture déterminée, un enfant au dos, cette figure féminine comparable aux effigies d'épouses lü mä des Dan, porte de nombreuses scarifications et des bijoux. La coiffure tressée s'élevant en double cimier, retombant de part et d'autre du visage, évoque des cornes. Patine grisée pelliculeuse semi-satinée. Erosions et fissures. Le groupe Bassa du Libéria est établi sur la région côtière, plus particulièrement autour de Grand-Bassa. Sa culture et sa production artistique ont subi l'influence des Dan et des Kpellé voisins, de langue mandé. Les Bassa disposent de sociétés d'initiation féminine et masculine, dont le chu-den-zo qui a donné naissance à ce type de réalisations sculpturales. Le masque geh-naw , ou ...
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740,00 €
Ex-collection art africain française Naturalisme pour ce masque du Nigéria associé aux rites funéraires, et dont le visage enduit d'argile blanche porte les traditionnelles chéloïdes en barrette verticale, également présentes chez les Igbos, des pommettes saillantes sous d'amples cavités oculaires, et une dentition apparente. Les oreilles sont relevées de pigment ocre rouge. Patine pelliculeuse, écaillée. Les Idoma se sont établis au confluent de la Bénué et du Niger. Au nombre de 500 000, ils se composent d'agriculteurs et de commerçants. Le voisinage et donc les influences des Igbo, celles des ethnies de la Cross River et Igala ont engendré des emprunts stylistiques, et de grandes similarités tribales. Les membres de lignage royal de leur société oglinye , ...
Voir la fiche Masque Idoma Okua
Ex-collection art africain belge Dépourvu d'accessoires, ce fétiche Nkisi, nkishi (pl. mankishi )est vigoureusement taillé, laissant apparaître les coups d'herminette. Les fétiches individuels étaient parfois sculptés par des non-professionnels, les propriétaires eux-même. Patine brune satinée. Abrasions. Ces fétiches de protection destinés aux habitations sont parmi les plus prisés d'Afrique. Le Nkisi joue le rôle de médiateur entre dieux et hommes. Les exemplaires de grande taille sont la propriété collective de tout un village, les figures plus modestes réservées à un individu ou une famille. Au XVIème siècle, les Songyes migrèrent de la région du Shaba pour s'établir sur la rive gauche de la Lualaba. Leur société est organisée de façon patriarcale. Leur ...
Voir la fiche Statue Songye fétiche
Ex-collection art africain belge. Masque africain offrant une physionomie de primate. Résidus de kaolin. Cette oeuvre sculptée indiquait le stade que son détenteur avait atteint au sein du Bwami, société d'apprentissage composée de différents grades, et que rejoignaient les épouses dont le conjoint avait accédé au troisième niveau, celui du ngandu. Hauteur barbe comprise : 48 cm.br /> Au sein des Léga, la société du Bwami ouverte aux hommes et aux femmes,organisait la vie sociale et politique. Il existait jusqu'à sept niveaux d'initiation, chacun associé à des emblèmes. Suite à leur exode d'Ouganda au cours du XVIIe siècle, les Lega se sont installés sur la rive ouest de la rivière Lualaba, en RDC. Lors de cérémonies rituelles, les masques Idumu étaient présentés aux ...
Voir la fiche Masque singe Lega
380,00 €
Ex-collection art africain luxembourgeoise. Morphologie trapue autour d'un buste incurvé pour cette figure masculine dont le visage est exempt de motifs scarifiés. Patine lustrée, longues fissures de dessication. Tribu du groupe Tabwa, les Rungu sont établis dans une région comprise entre la R.D.C. ( Rép. Démocratique du Congo), la Zambie et la Tanzanie. Sous l'influence des Lubas et Bemba voisins, les Rungu ont produit des objets de prestige destinés aux dignitaires, tabourets, peignes, cuillères et sceptres, fréquemment ornés de figures de couples ou de jumeaux évoquant les ancêtres primordiaux. Leur roi, appelé mwéné tafuna , vit en Zambie. Une association féminine, Kamanya , dispose de poupées telles celles des Tabwas.
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Collection art africain belge. Ce type de figure d'ancêtre royal (mizi, pl. mizimu) était conservée à l'abri dans une petite hutte funéraire. Bois dense, base érodée. Patine brun clair doré. Selon les récits, les Boyos seraient d'ascendance luba, par une ancêtre qui aurait émigré avec ses frères. Des flux migratoires ont mêlé au sein de mêmes territoires des Bembe, Lega, Buyu (Buye) ou Boyo, Binji et Bangubangu. Les Basikasingo, considérés par certains comme un sous-clan Buyu, ne sont cependant pas d'origine bembe, les travaux de Biebuyck ayant permis de retracer leur histoire. Organisés en lignages, ils ont emprunté l'association du Bwami aux Lega. Les traditions tribales bembé et boyo sont relativement similaires: ils vénèrent les esprits de la ...
Voir la fiche Statue d'ancêtre Buyu, Boyo
150,00 €
Les somptueuses coiffes Bamileke dans l' art africain . Parure africaine de prestige, portée par les notables, cet exemplaire offre une garniture de plumes jaune vif. C'est à l'occasion de la danse de l'éléphant, tso ,que les membres de la société Kuosi , Kwosi , arboraient ces impressionnantes coiffes. Elles étaient portées au-dessus d'un costume multicolore constitué d'un grand masque perlé doté de larges oreilles circulaires , mbap mteng ,d'une étoffe de tissu, ndop , ornée de fourrure de singe et d'une ceinture en léopard. Ces danses se produisaient au cours de cérémonies festives et de funérailles. Les chapeaux étaient autrefois confectionnés avec des plumes de perroquet,aujourd'hui de pintades sauvages, dont la rareté entraînait un coût élevé. Les plumes sont ...
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Collection art africain belge.L'attitude de ce personnage sculpté est caractéristique des figures Mbole et Yela relevant du Lilwa d'origine Mbole : les jambes fléchies, bras pliés de façon non naturelle, mains posées sur les cuisses. Patine brune veloutée localement abrasée. La province du Lualaba comptait plusieurs ethnies proches disposant d'associations similaires. Les Mbole sont connus pour leurs statues incarnant, selon D. Biebuck ,des pendus, nommées ofika . Le lilwa , association aux rites initiatiques dogmatiques avait pour coutume de juger et de condamner à la pendaison les coupables d'infractions aux règles imposées. Ces infractions allaient du meurtre à l'adultère en passant par la rupture du secret encerclant le lilwa . Déshonorés, les corps de condamnés ne ...
Voir la fiche Statue de pendu Mbole
125,00 €