Galerie Art Africain, tribal, premier

Ex-collection française d' art africain .
Sculpture africaine en bois, évoquant un ancêtre Dogon. Cette statue africaine Dogon figure un sujet aux membres disproportionnés, portant des parures de notable. Patine brun clair mate, incrustations résiduelles ocrées. Erosions.

Les Dogon constituent un peuple renommé pour leur cosmogonie, leur ésotérisme, leurs mythes et légendes. Leur population est estimée à environ 300 000 âmes vivant au sud-ouest de la boucle du Niger dans la région de Mopti au Mali (Bandiagara, Koro, Banka), près de Douentza et une partie du Nord du Burkina (nord-ouest de Ouahigouya). Des vestiges d'anciens sites sidérurgiques sur le plateau de Bandiagara, datant du Xve siècle,confirment l'activité des forgerons. Ces derniers forment une caste ...

Ex-collection belge d' art africain .
Masque africain produit par les Pende du Kasaï, surmonté d'éléments stylisés évoquant des cornes. Les motifs traditionnels pende, des frises constituées de triangles, contournent la zone inférieure du visage.
Patine mate bicolore, veloutée. Abrasions.
Hauteur sur socle : 42 cm.

Les Pende occidentaux vivent sur les rives du Kwilu, tandis que les orientaux se sont établis sur les rives du Kasaï en aval de Tshikapa. L'influences des ethnies voisines, Mbla, Suku, Wongo, Leele, Kuba et Salempasu s'est imprimée sur leur large sculpture d'art tribal. Au sein de cette diversité les masques Mbuya , réalistes, produits tous les dix ans, revêtent une fonction festive , et incarnent différents caractères, dont le chef, le ...

Collection belge d'art africain.
Cette statuette africaine représente une cavalière tenant une lance. Sa patine brune présente des incrustations ocrées résiduelles.
Les Dogon du Mali sont connus pour leurs fréquentes représentations de cavaliers, qui font écho à leur cosmogonie et à leurs mythes religieux complexes. Selon ces récits, l'un des Nommos, ancêtres des hommes, aurait été ressuscité par le dieu créateur Amma et serait descendu sur terre porté par une arche métamorphosée en cheval. De plus, lors de son intronisation, la plus haute autorité religieuse du peuple Dogon, le chef religieux appelé Hogon, paradait sur sa monture, ne devant pas poser le pied à terre selon la coutume. Dans la région des falaises de Sangha, où l'accès à cheval est impossible, les ...

Ex-collection française d'art africain , l'identité du collectionneur sera communiquée à l'acquéreur.
Cette statue africaine, Blolo bia, reprend les canons de la sculpture baoule, modelé valorisant la musculature, ornementations tégumentaires raffinées. Jolie patine de teinte rougeâtre, soumise à la cire par l'ancien propriétaire.
Une soixantaine de groupes ethniques peuplent la Côte d'Ivoire, dont les Baoulé, au centre, Akans venus du Ghana, peuple de la savane, pratiquant la chasse et l'agriculture tout comme les Gouro dont ils ont emprunté les cultes rituels et les masques sculptés. Deux types de statues sont produites par les Baoulé, Baulé, dans le cadre rituel: Les statues Waka-Sona, " être de bois " en baoulé, évoquent un assié oussou, être de la terre. Elle ...

Collection belge d'art africain .
Sculpture africaine figurant une femme assise en tailleur. Elle incarne l'ancêtre associée aux cultes de fécondité. Elle forme le couvercle d'une petite boîte.
Sous-groupe de l'ethnie Kongo , les Yombe, établis sur la côte occidentale africaine, dans le sud-ouest de la République du Congo et en Angola, se caractérisent par une statuaire dans laquelle diverses figures de maternité abondent. Les cultures Solongo d'Angola et Yombé ont été largement influencées par le royaume Kongo dont elles ont emprunté la statuaire naturaliste et les rîtes religieux au moyen de fétiches sculptés nkondo nkisi.

Patine brun mat.

Ref. : "La Maternité dans l'art d'Afrique noire" Massa ; "l'Art tribal d'Afrique noire" Bacquart.

Collection française d' art africain .
Planche sculptée d'un motif central en relief reprenant le thème de la mascarade du kifwebe. Un décor strié alterne en bichromie sur la surface. Ce type d'objet symbolique était la propriété des membres du kifwbe. Erosions.
Le sculpteur songye disposait d'un statut élevé au sein de la société bwadi et produisait en outre différents objets d'apparat, mais aussi d'usage quotidien, coupes, mortiers, cannes, etc... Pratiqué également par les Luba, le culte bwadi bwa kifwebe ( "masque" en songye) agissait en tant que police secrète en faveur du pouvoir, de manière à contrôler les individus par le biais de la magie. Portés avec un costume et une longue barbe faite de fibres naturelles, les masques Kifwebe apparaissaient en outre lors ...

Ex-collection française d' art africain .

Ce masque africain, raffiné, constitue l'une des variantes stylistiques des masques blancs du Gabon, itengi, (pl. (bitengi) au visage doté de traits étonnamment réalistes. Une haute coiffure savamment nattée rassemblée en une unique coque surmonte le bandeau limitant le front. Les scarifications en damiers, mabinda, souvent teintées d'ocre rouge, sont discrètes. La double mentonnière valorise le modelé du visage. Le kaolin forme une patine veloutée, abrasée, sur l'ensemble .
Dans l'art premier, ce masque tribal du Gabon était associé aux différentes sociétés secrètes du Gabon, dont le Bwiti, Bwete, et le Mwiri ("diriger"),cette dernière s' échelonnant en plusieurs niveaux d'initiation, à laquelle appartenaient tous les ...

Collection française d' art africain
Cette statuette d' art tribal africain , d'aspect naïf, offre une tête sphérique aux traits gracieusement asymétriques. Le visage est bordé d'une barbe circulaire, surplombant l'épais plateau des épaules. Longeant le buste, les bras s'étirent pour placer les mains sur des jambes à demi-fléchies sur un petit dôme. Patine rèche mate de teinte brune. Fissures de dessication.

Ces statues, incarnant parfois le nyama du défunt, sont placées sur des autels d'ancêtres et participent aux différents rituels dont ceux des périodes de semences et de récoltes. Parallèlement à l'islam, les rites religieux dogon s'organisent autour de quatre cultes principaux : le Lébé , relatif à la fertilité, sous l'autorité spirituelle du Hogon ,le Wagem , culte ...

Collection belge d'art africain.
L'association masculine mukanda fait usage, chez les Tschokwe, d'une trentaine de masques africains, en bois, à des fins sociales variées et liés aux ancêtres : le masque cikugu, le cihongo, le masque pwo, kalelwa, cikunza, mais aussi ce type de masque oiseau dont on trouve différentes versions, souvent porté sur une base en vannerie. Des tissus de coton colorés et divers petits objets lui sont fréquemment adjoints.
Patine brune satinée, abrasions, petits accidents. Les Tschokwe, de culture bantoue, s'étaient établis dans l'est de l'Angola, mais également au Congo et en Zambie. Suite à différentes alliances, ils se mêlèrent aux Lunda qui leur enseignèrent la chasse. Leur organisation sociale a déteint en outre sur la société Tschokwe. ...

Collection art africain française.
Appréciés par les collectionneurs avertis mais parfois attribués à tort aux Ngombe, ces masques apparaissaient par paire lors des initiations gaza des Ngbandi .
Les Ngbaka, Ngbandi et Ngombe portent sur le front une scarification se prolongeant sur l'arête nasale, la particularité des Ngombe demeurant cependant des chéloïdes en forme de "v". Patine sombre, rehauts colorés. Au nord-ouest du Zaïre, au sud de l'Oubangui, sur les rives de la Lualaba,vivent les 120000 Ngombe de langue bantoue, dirigés par un chef et une société guerrière Elombe . Leurs voisins sont les Ngbandi et les Ngbaka dont la statuaire a eu une influence sur leur sculpture tribale, et différents groupes banda . Leurs masques d'apparence géométrique interviennent ...

Collection belge d'art africain.
La représentation anthropomorphe est imposante, avec une posture voûtée, la tête inclinée vers la poitrine, les bras enroulés autour d'un buste s'évasant vers des jambes solides et légèrement fléchies. Le visage, distinctif avec sa forme en cœur, est orné d'une multitude de tenons. Une patine croûteuse recouvre la surface, avec une fine pellicule d'argile localement craquelée, présentant des fissures de dessiccation.
Malgré leur nombre restreint, environ trente mille, les Mambila (également connus sous les noms de Mambilla, Mambere, Nor, Torbi, Lagubi, Tagbo, Tongbo, Bang, Ble, Juli, Bea) résidant dans le nord-ouest du Cameroun ont produit un grand nombre de masques et de statues reconnaissables à leur visage en forme de cœur. Bien que les ...

Ex-collection suisse d' art africain .
Malgré leur petit nombre, les trente mille Mambila (ou Mambilla, Mambere, Nor, Torbi, Lagubi, Tagbo, Tongbo, Bang, Ble, Juli, Bea)(les " hommes", en fulani), installés au nord ouest du Cameroun, ont créé un grand nombre de masques et de statues facilement identifiables par leur visage en forme de coeur. Bien que les Mambila croient en un dieu créateur nommé Chang ou Nama, ils ne vénèrent que leurs ancêtres. Leurs chefs étaient ensevelis dans des greniers comme le blé car ils étaient censés symboliser la prospérité. Les masques et les statues ne devaient pas être vus des femmes.
Réalisées selon les mêmes canons, ces statues censées incarner les ancêtres disposent fréquemment de petits tenons sur la tête en guise de coiffure, telle cette ...

Collection française d' Art africain, le nom du collectionneur sera communiqué à l'acquéreur.
Jadis destiné à démasquer les sorciers, ce masque africain de type fang dont voici une version toute en rondeurs et sobriété, était taillé à la veille des cérémonies. C'est hors de la vue des profanes qu' accompagné de paroles, de gestes, de danses et de sacrifices, il intervenait également au cours des initiations. Patine mate abrasée. Erosions et fissures de dessication.
Chez les Fang, établis dans une région s'étendant de Yaoundé au Cameroun jusqu'à Ogooué au Gabon, l'apparition de ces masques généralement enduits de kaolin (la couleur blanche évoque le pouvoir des ancêtres), au milieu de la nuit, pouvait provoquer l'effroi. Ce type de masque était utilisé par la société ...

Ex-collection belge d' art africain
La statuaire hemba possède un caractère altier dont ce fragment de statue forme un exemplaire. Cette tête africaine singiti hemba était sculptée par le bwana mutombo. Généralement réalisés dans de l'iroko, ces objets étaient vénérés par un clan particulier et entreposés dans des locaux à usage funéraire dans la maison du chef.
Patine croûteuse écaillée Erosions.
Hauteur sur socle : 39 cm.
Les Hemba ont longtemps été soumis à l'empire luba voisin qui a eu sur leur culture, leur religion et leur art une influence certaine. Le culte des ancêtres est central dans la société hemba. La généalogie est en effet garante des privilèges et de la répartition des terres. Tous les aspects de la communauté sont imprégnés par ...

Ex-collection belge d' art africain
Le masque africain inspiré du style panya ngombe est étroitement lié, selon les Pende, au symbolisme du buffle sauvage. Les exemplaires les plus imposants étaient conçus pour orner les espaces réservés au chef dans la case. De forme triangulaire, ce masque présente des paupières étirées et des oreilles inclinées qui accentuent son allure en "V". Les motifs décoratifs triangulaires s'inscrivent comme une récurrence distincte dans les créations sculptées par les artistes Pende. Patine sombre mate, abrasions. Hauteur sur socle : 30 cm.
Les Pende occidentaux vivent sur les rives du Kwilu, tandis que les orientaux se sont établis sur les rives du Kasaï en aval de Tshikapa. L'influences des ethnies voisines, Mbla, Suku, Wongo, Leele, Kuba ...

Collection belge d' art africain
L' art africain des Lega , en particulier les supports d'initiation au Bwami, revêt une importance significative dans leur société. Parmi ces objets, les sculptures tribales Lega Sakimatwematwe , ou "Multi-têtes", sont destinées à être utilisées lors des initiations des membres du Bwami.
Pendant le processus d'initiation, le maître guide l'aspirant dans un lieu où sont exposés différents masques et statuettes. À travers une observation attentive, le futur initié doit deviner la signification plus ou moins complexe de ces métaphores, qui font souvent référence à des proverbes et des dictons. Les personnes non autorisées à voir l'objet, pour des raisons de protection, doivent parfois subir des cérémonies coûteuses ou rejoindre un grade ...

Collection française d' art africain
Portés sur la tête en cimier, les masques africains du Nigéria.
Idéal de beauté féminine chez les Ejagham, la coiffure extravagante composée de quatre excroissances en volutes, garnies de cuir et amovibles, figure les extensions capillaires des jeunes filles à la fin de leur période de réclusion initiatique. L'ensemble a été enduit d'huile, la patine brune étant comme glacée. Le costume du danseur était quant à lui constitué d'un grand treillis de cordelettes en raphia, et, plus récemment, en tissu de coton. Les masques étaient enduits d'huile de palme avant utilisation, et placés à la lumière du jour afin que le cuir s'assouplisse et adopte un lustre satisfaisant. Les sociétés du léopard, telles que la société masculine Kpe, Ngbe ...

Ex-collection belge d' art africain
Rare fétiche animalier de type kongo, dont l'abdomen est pourvu d'une cavité pour charge magique, et dont le regard vitré renvoie à la clairvoyance. Abrasions et fendillements mineurs.
Les Vili , les Lâri, les Sûndi, les Woyo, les Bembé, les Bwende, les Yombé et Les Kôngo formaient le groupe Kôngo , dirigé par le roi ntotela . Leur royaume connut son apogée au XVIe siècle avec le commerce de l'ivoire, du cuivre et la traite des esclaves. De même croyances et traditions, ils produisirent une statuaire dotée d'une gestuelle codifiée en rapport avec leur vision du monde. Les sorciers nganga , à la fois guérisseurs, avaient en charge les activités religieuses et la médiation envers le Dieu appelé Nzambi par l'intermédiaire de ...

Collection art tribal belge.

Très répandu en Afrique centrale, cet instrument de musique ou sanza se compose d'une caisse de résonance sur laquelle ont été fixées des languettes en métal de longueurs variables. La table d'harmonie formée par le support, dotée d'orifices sur chacune des faces, contient des graines qui produisent un son quand l'objet est manipulé. Les pouces des deux mains vont s'appuyer sur la planchette pour faire vibrer les extrémités antérieures des languettes. Au Zaïre cependant, où on utilise tous les doigts comme pour le piano, des groupes d'instruments jouent sur des registres complémentaires. L'instrument accompagnera aussi, parfois, un chanteur. Si les sanzas sont souvent décorés de motifs traditionnels, cet exemplaire présente quelques lignes brisées ...

L' art africain et les mythes fondateurs Bambara
Au Mali central et méridional, cette sculpture africaine abstraite symbolise l'antilope-cheval Ciwara ("fauve de la terre") qui, pour les Bambara, Bamana " ou " incroyants ", comme les musulmans les ont nommés, aurait enseigné l'agriculture à l'homme. Elle lui aurait également offert la première céréale. Le masque Ci Wara cimier est fixé par des liens sur une profonde toque en vannerie tendue de toile et prolongée de raphia. Patine mate brune.
Portés au sommet du crâne, ces cimiers accompagnaient les danseurs au cours des rituels du tòn , association dédiée aux travaux agricoles. Les masques parcouraient le champ en bondissant afin de chasser de celui-ci les nyama, effluves maléfiques, et de détecter tout danger, ou de ...

Collection privée belge
Ce masque africain évoquant une jeune femme était porté au cours des cérémonies de clôture de l'initiation Mukanda. Ce masque était censé favoriser la chasse, la fécondité, et les récoltes. Patine sombre brun rougeâtre. Eclats et abrasions.
D'origine Lunda, les Lwena (ou encore Lovale , ou Luvale ) émigrèrent d'Angola vers le Zaïre au XIXe siècle, repoussés par les Chokwe. Certains devinrent marchands d'esclaves, d'autres, les Lovale, trouvèrent refuge en Zambie et près du Zambèze en Angola. Leur société est matrilinéaire, exogame et polygame. Les Lwena se sont fait connaître pour leurs sculptures de couleur miel, incarnant des figures d'ancêtres et de chefs décédés, et leurs masques liés aux rites initiatiques de la mukanda. Ce masque est ...