Ce visage distinctif des masques africains Baoulé dits masques-portraits, présente, au centre de l'arc sourcilier en coeur marqué du signe ngole ,un nez délicatement dessiné, une bouche évidée dévoilant deux rangées de dents. De petites excroissances animent le front, en rapport avec les scarifications. La représentation de barbe évoque un caractère hermaphrodite. Sculptée dans un bois particulièrement dense, cette pièce d'art tribal africain est dotée d'une patine brune huilée particulièrement lustrée et abrasée par le temps. Inscrustations résiduelles de kaolin. Des sillons de desiccation révèlent le bois clair sous-jacent. Ces masques portraits des Baoulé, ndoma , qui font partie de l'une des plus anciennes traditions artistiques baoulé et représentent fréquemment un personnage ...
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Vendu
Ex-collection art africain personnelle.Parmi le groupe des Mande du sud, au centre de la Côte d'Ivoire, sur les rives du Bandama, les Gouro sont organisés en lignages, et constituent les voisins occidentaux des Baoulé qui ont emprunté plusieurs caractéristiques de leurs créations d'art tribal africain. Animistes, ils utilisent depuis les années 50 une famille de masques associés à la danse Zaouli . En effet comme les masques africain Goli des Baoulé, l'ensemble des masques Guro, se rattachant aux génies de la nature, se décline en deux masques zoomorphes suivis d'un troisième anthropomorphe, qui est considéré comme l'épouse du masque zamblé , le Gu. Ces masques sont la propriété de familles pratiquant le culte des ancêtres de lignages , qui en font un usage rituel et ...
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Esprits de la brousse et art africain dans les rites du Poro Dès l'apparition du masque africain landaï , les initiés se rendaient dans la forêt afin d'y séjourner un mois durant lequel ils seraient enseignés. Au terme de ce parcours, ils seront soumis à une "dévoration rituelle" suivie d'une "renaissance symbolique". Ce lourd masque planche doté de cornes présente un volume frontal rectangulaire surmontant une face plane sur laquelle de minuscules orifices forment les yeux et la bouche. Sa surface rehaussée de motifs gravés est empreinte d'un enduit blanchâtre ayant éteint l'ocre-rouge sous-jacent. Les Toma de Guinée, appelés Loma au Libéria, vivent au sein de la forêt, en altitude. Ils sont réputés pour leurs masques-planches landaï destinés à animer les rites ...
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La fonction judiciaire dans l'art africain du Gabon Le nez constitue ici l'élément majeur de ce masque africain. Son arête se prolonge de deux sourcils jointifs, en coeur, abritant des cavités dans lesquelles deux minuscules yeux ont été percés. Le dessin de la bouche se fond jusqu'à disparaître dans le menton. Les masques Ngil Fang revêtaient une fonction judiciaire, mise en évidence par la sévérité des sourcils saillants et les minuscules incisions à la place des yeux, qui conféraient une solennité toute particulière à ces sculptures tribales. Ils étaient portés par les autorités (notables) en charge de désigner les responsables de délits. La culture Fang est facilement reconnaissable dans de nombreux phénomènes typiques que l’on retrouve partout où s’est ...
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Les masques de la danse okuyi dans l'art africain. Une coque sommitale triangulaire, ciselée de petites nattes, compose la coiffure de la jeune fille représentée. Sous un front bombé l'un des yeux est mi-clos ; le nez délicat est subtilement sculpté, et des lèvres ourlées teintées de rouge s'inscrivent en relief. Des scarifications d'art tribal africain en damiers "mabinda" ornent également le front et les tempes. Une bande foncée ourle le visage. Patine mate veloutée. Le fard blanc rituel recouvrant le masque pouvait jadis être du kaolin mêlé à de la poudre d'os de défunts broyés, en particulier ceux de jumeaux décédés. Le rouge quand il est présent met en valeur les organes sensoriels ou les scarifications. Le pendant des masques okuyi sont les masques ikwara à patine ...
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Art africain Galoa.Ce masque africain de faible profondeur affiche une surface lisse et veloutée sur laquelle des motifs triangulaires polychromes et des points de kaolin ont été appliqués. L'arcade sourcilière, dont la nervure est soulignée de blanc, surmonte des paupières plissées rappelant les masques africains des Bakwélé et Vuvi. Une étroite bouche forme un très léger renflement. Ce type de masques est utilisé par les initiés Okukwé de la région des lacs du bas-Ogoué afin de dévoiler les sorciers. C'est à la suite d'un rite divinatoire que le masque va procéder à la désignation du coupable. Ils étaient également exhibés lors des funérailles de chefs ou les évènements exceptionnels tels que la naissance de jumeaux. Les Galoa (ou Galwa), tribu voisine des Punu, Pounou, ...
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Ex-collection art africain française.Ce masque africain Baoulé à deux visages que les coiffures différencient est sculpté à partir d'un volume arrondi. Cette sculpture tribale évoquerait la complémentarité homme-femme, mais ausi celle, bénéfique, des jumeaux. Masque lié aux cérémonies de divertissement du culte ndoma, sa surface est couverte d'une épaisse patine croûteuse. Les marques en relief, ngole,représentent les scarifications de l'ethnie. Ces masques portraits des Baoulé, ndoma , qui font partie de l'une des plus anciennes traditions artistiques baoulé et représentent fréquemment un personnage idéalisé , possèdent la particularité de se manifester à la fin des cérémonies de danses de divertissement.Ces dernières sont nommées, selon les régions, bedwo , ngblo , mblo , ...
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Masque africain lié aux cérémonies du Gelede du sud-ouest du Nigéria, il est composé d'un large casque représentant une tête coiffée d'une scène allégorique complexe. Des personnages dont l'un adopte une position acrobatique sont juchés sur un serpent discoïde. La gueule du reptile enserre l'un des sauriens placés à l'arrière de l'objet. Les physionomies des personnages, yeux globuleux et profondes incisions sur le visage, sont caractéristiques du style Yoruba. Sous la patine sacrificelle croûteuse,des teintes polychromes sont encore visibles. Une particularité dans l'art africain,le culte Gelede est devenu un patrimoine contemporain, sur base des traditions ancestrales: l'Unesco l' a inscrit au PCI ( Patrimoine Culturel Immatériel de l'humanité) en 2008 . Concernant les ...
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Masque africain janiforme agrémenté d'une polychromie dont une patine brune a terni la vivacité, il arbore une crête arrondie agrémentée de motifs triangulaires. Ces derniers symbolisent les amulettes magiques des Bobo.Les masques sont repeints à chaque nouvelle saison de danse. Des caractéristiques communes sont à noter avec certains masques-heaumes des Markha, autre ethnie mandingue. Ces lourds masques, dont la conception s'articule généralement autour d'un casque hémisphérique doté d'une crête ou d'excroissances cornues se produisaient lors de rituels agricoles afin de rétablir l'équilibre de la terre. Leur signification était révélée au cours de l'initiation des jeunes garçons. Peuple mandingue dont la plus grande partie vit à l'est du Burkina Faso, mais aussi au sud du Mali, la ...
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Ex-collection art africain française.Cet exemplaire de masque africain Songye, le kikashi , dispose d'yeux saillants, évidés, étirés vers les tempes et d'une crête naso-frontale absente. La bouche tubulaire dispose d'un orifice. Des stries parallèles sont creusées sur la surface du bois, symbolisant le plumage et le lien avec la mort. L'effet spectaculaire est renforcé par la bichromie blanc/rouge néanmoins usée par le temps.Des zones d'abrasion et de légers manques sont à noter. Trois variantes de ce masque Kifwebe( pl. Bifwebe) ou "chasser la mort"(Roberts) se distinguent : le masculin (kilume) généralement avec une haute crête, le féminin (kikashi) avec une crête très basse voir absente, et enfin le plus grand incarnant la puissance (kia ndoshi). Ce type de masque, encore utilisé ...
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Les Ti-wara dans l'art africain.Ce serait un animal - génie appelé Ciwara qui aurait appris aux Bambara à cultiver la terre. Ces derniers se remémorent le mythe à travers la représentation stylisée d'une antilope hippotrague, dont l'appellation ci wara signifie "fauve de la terre". Ornée sur la tête et les flancs de lamelles de cuivre gravées au repoussé , les oreilles et le museau sont en outre agrémentés de pompons de fil de coton. Le sommet des cornes inclinées vers l'arrière est également gainé de cuir et de crin. Ces caractéristiques permettent de l'attribuer aux canons stylistiques de la région de Ségou. Patine brune mate et veloutée. Portés au sommet du crâne et maintenus en place par une sorte de petit panier, ces cimiers accompagnaient les danseurs au cours des rituels du ...
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Ex-collection art africain belge.Masque africain miniature utilisé dans l'association du N'tomo regroupant les jeunes non circoncis, il adopte, sous le cimier doté de fibres de coton, un haut volume frontal. Le nez rectiligne, tout en longueur, domine une mâchoire en pointe de laquelle surgissent deux lèvres proéminentes. Très belle patine foncée satinée. Acquis par Guy Mercier,consultant pour le groupe Solvay, qui entreprit au début du XX° siècle de rassembler une vaste collection d'art tribal africain. Tout en rayonnant en Afrique de l’ouest et centrale dans le cadre de son travail, et récoltant des œuvres in-situ, la majorité de sa collection est cependant issue de « cabinets de curiosité » qui ont foisonné dans les capitales européennes pendant les années 20. Elle provient en ...
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Ex-collection art africain belge.Les masques africains Chokwe pwo ,parmi les nombreux masques akishi (sing : mukishi , indiquant la puissance)d'art tribal africain Chokwe, sont exclusivement des représentations féminines. Joints à leurs pendants masculins, cihongo reconnaissables à leur grande coiffe en forme de plateau, les pwo doivent apporter fertilité et prospérité à la communauté. La logique culturelle de ces deux icônes développées durant la période précoloniale continue encore de nos jours à inspirer les artistes du Nord-Est de l'Angola. Les motifs caractéristiques présents sur le front, et parfois sur les pommettes, font partie des canons esthétiques chokwe mais servaient également de marqueurs publics d'identité ethnique. Ce motif frontal cruciforme récurrent ...
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Ce masque africain ,facial, doté d'un cimier sous la forme d'une statue arborant les attributs de la femme dogon, n'est qu'une partie du masque : pour les Dogon en effet, l'ensemble du masque se compose non seulement de l'élément en bois devant dissimuler le visage du danseur mais aussi du costume de fibres l'accompagnant. Dans la louche dont elle dispose serait contenue la puissante nyama . Patine brune satinée et polychromie. La figure féminine au sommet, Ya Sigine ,dont les bras sont articulés, incarnerait l'ancêtre mythique qui aurait dérobé les masques à des êtres surnaturels, faisant captif un vieillard Albarga initié aux secrets des masques. La femme initiée à la Ya Sigine est depuis lors la seule femme pouvant participer aux rituels dogon et bénéficiant de funérailles masquées. ...
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Masque africain de prestige royal au sein de l'art tribal africain Le premier masque de ce type ayant été découvert à Batcham dans les Grasslands camerounais, ce masque africain, sacré, fut erronément appelé Batcham au sein de l'art tribal africain. Plusieurs chefferies disposaient de ces masques importants qui composaient le trésor royal. Un seul exemplaire était cependant utilisé. Il était lié aux activités de la société secrète appelée selon les régions msop ou tsemabu, et à laquelle appartenait également le roi également appelé fon. Le Fon était garant de la fertilité des sols et de la protection de ses sujet ; il n'était pas considéré comme mortel. Le concepteur de ce masque africain a fait appel à une créativité excentrique dont le résultat spectaculaire ...
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Les groupes islamisés de la Côte d'Ivoire et l'art africain Des orifices quadrangulaires pour les yeux et la bouche,des éléments latéraux inférieurs sous formes d'ailettes lobées et supérieurs évoquant des oreilles, et un bec incurvé se projetant en crochet du front au menton, forment les traits marquants de ce masque africain zoomorphe à la patine tâchetée. D'infimes résidus de pigments de kaolin, et d'ocre rouge, se distinguent sur la surface. Etablis en Côte d'ivoire, mais aussi au Ghana, les Ligbi , islamisés, ont cependant subi l'influence de la sculpture tribale Senoufo, puisqu'ils chargeaient des Senoufo ou des Mandé de sculpter leurs masques. Les Djimini, quant à eux, sont des Sénoufo habitant la région de Dabakala. C'est la raison pour laquelle leurs masques liés à la ...
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Masques tribaux géométriques parmi les sculptures d'art africain Ce lourd masque abstrait, faisant référence aux esprits de la nature, était utilisé par une des confréries masculines sekiapu ou "personnes qui dansent" qui le portaient en oblique sur la tête. Le visage stylisé, à la physionomie agressive, est accompagné de deux éléments latéraux faisant songer à un casque englobant le nez et le front. L'objet a été enduit de pigments colorés, puis tacheté de kaolin. Des coulures brun rouge sont apparentes. Les Ijo du delta du Niger vivent principalement de la pêche et de l'agriculture, et leurs petits villages se situant dans des zones marécageuses à l'ouest de la rivière Nun, leur cosmogonie s'est naturellement axée autour de cet environnement.Les références à leur passé guerrier ...
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Ce masque africain présente une coiffe soigneusement tressée,un front joliment bombé, des pommettes saillantes, des paupières étirées conférant un regard mi-clos considéré comme féminin, un nez délicat aux narines évidées et des lèvres pulpeuses en losange dévoilant parfois des dents en métal. Surface polie brune. C'est à la suite de rêves dans lesquels se manifestaient les esprits que les masques étaient sculptés selon des indications précises afin de pouvoir être honorés à travers leurs apparitions. Les Dan sculptent également, toujours selon les indications du devin,des masques miniatures sur le modèle des grands masques. Ils sont portés en amulettes par les enfants. Les masques Dan, de facture variée, se produisent en général au cours de fêtes de divertissement très théatrales où ...
Voir la fiche Masque Dan Déanglé
Ces longs masques en tissu brodé de perles à la polychromie très riche étaient portés par des membres de haut rang dans la société bamileke. Exhibés à l'occasion des funérailles de certains guerriers, le porteur en agitait les oreilles et simulait la charge de l'éléphant, animal que ce masque symbolisait. Dans l'art africain, le règne animal dispose d'une place de choix de par son omniprésente proximité physique. Certains animaux ont donc largement intégré les cosmogonies de nombreuses ethnies. L'éléphant en est un exemple évident et on accorde aux oeuvres qui les symbolisent des vertus royales. La société bamileke disposait de plusieurs associations initiatiques dont les mwola et les komiyo, ce sont ces sociétés dont sont issus les hommes autorisés à porter ces ...
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Art africain chez les Boulou. Situés dans la zone frontière entre le Cameroun et le Gabon, les Boulou font partie de l'ensemble Fang. Comme les Fang du Sud Cameroun célèbres pour leurs grands masques blancs, les Boulou ont aussi pratiqué le rituel Ngil pour lutter contre la sorcellerie et les empoisonnements. Ngi est le gorille, animal redoutable auquel s'identifie le postulant après son acceptation dans la société secrète
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Nuls résidus sacrificiels sur ce masque d'art africain dogon, mais une surface lisse, polychrome, mettant en valeur sa structure. Les masques satimbe ont pour particularité d'être surmontés d'un personnage assis, dans ce cas une figure hermaphrodite, représentant Ya Sigine, femme dont le rôle est d’être le contrepoids de la toute-puissance masculine dans l’ordre social et politique au sein de la société dogon. Cette figure, Ya Sigine , incarnerait l'ancêtre mythique qui aurait dérobé les masques à des êtres surnaturels, faisant captif un vieillard Albarga initié aux secrets des masques. La femme initiée à la Ya Sigine est depuis lors la seule femme pouvant participer aux rituels dogon et bénéficiant de funérailles masquées. Ya Sigine est représentée de manière constante sur les ...